Le groupe Cevital s’est défendu, ce samedi 28 décembre, d’avoir eu recours à des pratiques frauduleuses, à quatre jours du procès de son président et fondateur Issad Rebrab, prévu mardi 31 décembre au tribunal de Sidi M’Hamed.

« Cevital et ses 27 filiales n’ont jamais eu recours à la surfacturation, ni aux faux et usages de faux. Des pratiques contraires à nos valeurs, consacrées par notre charte et à notre ADN, qui consiste en un réinvestissement permanent de nos bénéfices. Des bénéfices dégagés grâce notamment à la négociation au mieux de nos achats d’équipements et de matières premières », écrit le groupe d’agroalimentaire dans un communiqué.

« À Cevital, nous sommes convaincus que l’entreprise doit être un outil au service du développement économique d’un pays, et non un moyen pour profiter de ses richesses. C’est cette conviction profonde qui nous conduit à envisager, par l’intermédiaire de notre filiale EvCon Industry, un projet d’envergure et inédit en Algérie », poursuit Cevital qui détaille ses ambitions dans la production d’eau ultra-pure. Cevital évoque une technologie « révolutionnaire », avec 189 brevets détenus par sa jeune filiale.

Cevital revient longuement sur le différend qui l’oppose aux douanes concernant le prix du prototype importé pour les besoins d’EvCon en Algérie. « Les services des Douanes ont considéré, à tort, que cette importation a été entachée de fausses déclaration, concernant la valeur et l’état des équipements », explique le groupe qui « réfute catégoriquement ces accusations ».

Cevital « ne manquera pas de produire devant la justice les justificatifs et preuves nécessaires, à même de faire éclater la vérité et de rétablir l’innocence de Issad Rebrab et de la société EvCon Industry », ajoute le communiqué.

« Il s’agit en réalité, et encore une fois, d’une machination orchestrée et fomentée par des éléments de l’ancien régime. Ces derniers ont instrumentalisé certains fonctionnaires de l’État, dans l’objectif de bloquer Cevital et nuire à son patron, dont le seul souci est le développement économique de son pays », affirme Cevital.

« Aujourd’hui, nous réitérons notre confiance en la justice de notre pays pour rétablir la vérité. Premier exportateur hors hydrocarbures, premier employeur privé, plus grand contributeur au budget de l’État après Sonatrach, Issad Rebrab et Cevital restent attachés à leur seul et unique engagement. Celui de participer au développement de notre nouvelle Algérie », conclut le communiqué.