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Au moins 335 médicaments en rupture en Algérie

Au moins 335 médicaments en rupture en Algérie

La pénurie de médicaments s’installe dans la durée en Algérie. Les pharmaciens n’arrêtent pas de se plaindre depuis plusieurs semaines du manque de médicaments, selon le Syndicat national des pharmaciens d’officine (Snapo). A Constantine, ils ont lancé un mouvement de contestation consistant en le boycott des distributeurs.

L’Algérie a terminé l’année 2020 avec au moins 335 spécialités de médicaments en rupture, indique le Syndicat national des pharmaciens d’officine (Snapo). « Le bureau national du Snapo a recensé au 31 décembre 2020 pas moins de 335 spécialités de médicaments en rupture », affirme le syndicat dans un communiqué publié dans la soirée du dimanche 14 février. Ce mouvement a été suivi à 70 % par les pharmaciens, selon la même source.

Le syndicat fait état de « problèmes d’approvisionnement » et de « multiples dérives constatées dans le secteur de la distribution : rétention des stocks, dissimulation des produits, ventes conditionnées, ventes concomitantes, ségrégation entre pharmaciens, pratiques anti-déontologiques ». Cette action de protestation des pharmaciens de Constantine est « surtout une expression de colère contre « les ruptures » », pointe le Snapo.

Il indique que « les appels se multiplient pour que cette action qui a tout l’air d’une « grève blanche » se généralise à tout le territoire national ».

Le Snapo affirme que les pharmaciens d’officine « vivent une situation insupportable, et que le marché du médicament n’arrête pas de se dégrader, surtout concernant la disponibilité des médicaments et l’approvisionnement des officines ».

« Les pharmaciens sont, dans la plupart des cas, incapables de répondre à la détresse des malades face à ces ruptures récurrentes et dont la liste ne cesse de s’allonger », ajoute le Snapo.

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