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Bilan du salon Djazagro : des contrats et davantage de visiteurs

Bilan du salon Djazagro : des contrats et davantage de visiteurs

Olivia Milan est la directrice su Salon de l’agriculture Djazagro qui s’est tenu à Alger du 9 au 12 avril à la Safex. Dans cet entretien, elle fait le bilan de ce salon.

Quel bilan faites-vous de la présente édition de Djazagro ?

Nous avons vécu un Djazagro très dynamique et énergisant. L’inauguration a été marquée par la double présence des ministres du Commerce Djellab Said et de l’Agriculture, du Développement Rural et de la Pêche, Abdelkader Bouazghi ainsi que de celles de plusieurs ambassadeurs venus à la rencontre de leurs entreprises.

En 4 jours, nous avons également accueilli de nombreux visiteurs, un peu plus qu’en 2017, ce qui a été reconnu par l’ensemble des exposants qui ont bien travaillé. C’est ce qui compte pour nous et toute l’équipe.

En marge du salon, nous avions également organisé des soirées de networking qui ont permis aux exposants de partager leurs expériences et savoir faire dans une atmosphère conviviale.

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Quelle est votre grande satisfaction ? Des imperfections constatées ?

Hier vendredi, lors de notre réunion de fin de salon, nous avons tous souligné la qualité des visiteurs qui sont venus au salon. À la fois par leur professionnalisme et par les projets d’achats d’équipements et d’investissement. Sur le pôle de la boulangerie de demain, nous avons reçu de nouveaux investisseurs qui souhaitent développer des ateliers de production intégrant les nouvelles technologies de fermentation par exemple. Pour permettre de réaliser un pain de qualité, en plus en grande quantité.

 Le ministre de l’Agriculture a dit beaucoup de bien de votre salon. Cela vous encourage ?

Oui bien sûr, et à plusieurs titres : l’édition de 2018 a été marquée par une croissance de 10% du nombre d’entreprises algériennes, preuve que le Salon s’inscrit dans l’évolution de l’économie algérienne. En effet, les salons jouent un rôle important dans l’accompagnement et l’aide à l’organisation d’un marché. Nous avons donc eu la confirmation que nous apportions aux visiteurs professionnels une offre riche, diversifiée qui couvre tous les secteurs de l’industrie agro-alimentaire. Ce qui est une grande satisfaction professionnelle. Nous avons été encouragés à continuer dans cette voix pour 2019.

Des contrats de partenariat ont été signés durant ce salon ?

Oui certainement. Quelques exposants rencontrés sur les stands me l’ont confirmé, notamment dans le secteur de la production industrielle et du conseil aux entreprises pour l’industrialisation. Toutefois je n’ai pas encore les résultats de l’enquête exposants auxquels nous avons posé la question. Nous aurons un retour d’ici quelques semaines. Il faut un peu de temps après le salon pour que les contacts noués sur le salon se solidifient et prennent forme.

De grandes entreprises algériennes de l’agroalimentaire n’ont pas pris part à la présente édition. Pourquoi ?

Ces grandes entreprises ont été présentes pendant plus de 10 ans à Djazagro : elles ont soutenu le développement du salon tout comme le salon a contribué à développer leur image et notoriété sur le marché algérien. Aujourd’hui, elles sont devenues de grands groupes industriels, avec un niveau de production élevé, des produits de qualité. Elles sont devenues des fleurons de l’industrie agro-alimentaire algérienne. Leur stratégie depuis ces dernières années est de poursuivre leur développement sur des marchés à l’export, puisqu’elles en ont la capacité. Ainsi nous retrouvons le groupe Amor Benamor au SIAL (Salon international de l’agro-alimentaire) à Paris, où il rencontre des professionnels du monde entier.

Vous avez eu à côtoyer durant ce salon beaucoup d’entreprises algériennes. Peuvent-elles soutenir la concurrence avec leurs pairs des autres pays et sont-elles en mesure de gagner des parts de marché à l’étranger ?

Pour les plus grandes et les plus structurées, oui certainement et c’est déjà le cas comme je viens de l’évoquer précédemment. D’autres sont en train d’obtenir les certifications et normes européennes ; ce qui va leur permettre de développer leur activité export sur les pays européens. Preuve que la qualité de la production et les process mis en place par ses producteurs nationaux sont une clé pour accéder à l’export.

Un mot sur la prochaine édition, Djazagro est à sa 16e édition. Qu’a-t-il apporté au secteur de l’agroalimentaire, aux entreprises du secteur notamment?

À nouveau le salon a apporté de nombreux échanges et contacts professionnels et fructueux. Grâce à son offre qui couvre toute l’industrie agro-alimentaire, il a permis aux investisseurs et industriels algériens de trouver des solutions, des matériels et équipements, des partenariats pour développer davantage la production nationale. Le salon est comme une fenêtre ouverte sur l’industrie agro-alimentaire, un moment encourageant et rassurant, à la fois par le partage d’expériences et des réussites et par toute l’information qui est donnée et partagée.

En 2019, nous développerons des ateliers et conférences par filière de production pour être au plus près des questions des industriels ainsi des workshops sur la certification, les labels et les normes qualité pour accompagner les entreprises nationales à se développer à l’export. De nouveaux thèmes en perspectives pour aller encore plus loin. Rdv en avril 2019 !

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