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« Chahine, le cinéma et l’Algérie » : une histoire d’amour

« Chahine, le cinéma et l’Algérie » : une histoire d’amour

lepoint.fr

Le film documentaire « Chahine, le cinéma et l’Algérie » a été projeté, samedi 29 juillet, en avant-première à la salle Maghreb d’Oran dans le cadre de la compétition officielle du 10e Festival international d’Oran du film arabe.

Ce film de Salim Aggar revient sur la relation entre le réalisateur, acteur, scénariste et producteur égyptien de réputation internationale et l’Algérie, à travers des images de plusieurs longs métrages dont « Djamila », en hommage à Djamila Bouhired, tourné en 1958. Le film met la lumière sur la place et rôle de la femme dans la guerre de Libération nationale notamment à Alger.

Le réalisateur Ahmed Rachdi, le critique Ahmed Bedjaoui et le président de l’Association des criques égyptiens Amir Abadha ont évoqué la relation intime de Chahine et l’Algérie, le pays qui lui a ouvert les bras pour des coproductions cinématographiques.

Une conférence de presse  animée par Chahine à Alger en 2004 a servi de matière de base au documentaire. On y voit Chahine regretter le manque de distribution des films arabes.

L’Algérie, pour rappel, avait accompagné Chahine pour, entre autres, la réalisation du « Moineau » et de « Le retour de l’Enfant prodigue », coréalisé en 1976 avec Farouk Beloufa et interprété par Sid Ali Kouiret.

Salim Aggar a enrichi son film en intégrant un témoignage du comédien Kouiret dans son documentaire, sachant que ce dernier était toujours en vie au moment du tournage. Le film a ensuite montré quelques séquences de la concurrence entre Youcef Chahine et Lakhdhar Hamina sur les prix des festivals. Les deux cinéastes étaient en désaccord.

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