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Commission de discipline : Ould Abbes fait-il machine arrière ?

Commission de discipline : Ould Abbes fait-il machine arrière ?

Djamel Ould Abbes ira-t-il jusqu’au bout dans l’exécution de sa menace de traduire devant la commission de discipline les cadres du parti qui expriment leurs opinions sans l’autorisation de la direction. À l’issue d’une réunion organisée dans l’après-midi de ce dimanche 11 mars, le bureau politique du FLN a annoncé le « report des travaux de la commission de discipline jusqu’au retour de son président (parti) pour des soins ».

« Le bureau politique a pris connaissance du travail de la commission de discipline du parti qu’elle effectue en toute souveraineté et liberté en écoutant les membres du comité central qui ont été traduits devant elle. Et dans ce sens et vu l’absence de Monsieur le président de la commission de discipline, ses travaux ont été reportés jusqu’à son retour du (voyage effectué pour des) soins », précise le communiqué.

Dimanche 4 mars, le secrétaire général du FLN semblait pourtant déterminé à « nettoyer » le parti. « Tous ceux qui transgressent le statut et le règlement intérieur du parti passeront à la commission de discipline. Nous avons déjà convoqué sept cadres, le huitième sera entendu demain. On ne pardonnera à personne », avait prévenu Djamel Ould Abbes après avoir annoncé que les prises de positions étaient désormais « soumises à une autorisation préalable ».

Pourquoi reporter les travaux de la commission de discipline sans préciser une autre date ? Les travaux de la commission pouvaient bien être gérés par le vice-président de la commission. Est-ce que Djamel Ould Abbes a cédé à la contestation ?

Parmi les cadres concernés, le sénateur Abdelwahab Benzaïm qui était convoqué pour le 13 mars.

Après avoir reçu sa convocation, le sénateur qui est également membre du comité central du parti n’a pas mâché ses mots. Abdelwahab Benzaïm a dénoncé la décision du secrétaire général de l’ex-parti unique avant de l’inviter à « se reposer ». D’autres cadres du parti sont montés au créneau pour critiquer la décision de Djamel Ould Abbes. « Ce sont des mœurs tout à fait inédites au sein du FLN », a déclaré Abdelaziz Ziari, ancien président de l’APN.

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