Lorsque l’on achète un véhicule d’occasion, il y a toujours un risque d’arnaque. L’acheteur n’est jamais à l’abri d’une fraude dont l’une des plus répandues est le trafic du compteur de la voiture. Un phénomène qui prend de l’ampleur en Algérie avec la pénurie de véhicules neufs et l’importation de voitures par des particuliers.
La pratique du compteur trafiqué permet aux fraudeurs de gonfler le prix de vente de leurs véhicules.
| Lire aussi :Automobile : grave pénurie de pièces de rechange en Algérie
Une fraude courante
La fraude au compteur, une pratique qui consiste à trafiquer le compteur kilométrique d’une voiture pour modifier la distance réelle parcourue, est un phénomène courant en Algérie.
« Les cas d’arnaque liés au trafic du compteur kilométrique se multiplient », a témoigné un mécanicien au micro d’Ennahar. Il explique qu’en quelques secondes seulement, et sans connaissances techniques particulières, il est possible de modifier le kilométrage inscrit au compteur d’un véhicule.
Une fraude aux conséquences lourdes
Cette fraude peut avoir de lourdes conséquences pour les automobilistes. En effet, lorsque le kilométrage d’une voiture est modifié, le véhicule n’est plus entretenu selon les préconisations du constructeur.
« À titre d’exemple, les courroies de distribution, selon les normes des constructeurs, doivent être remplacées pour certains modèles de voitures à 80.000 km. Mais lorsque le compteur est trafiqué, le conducteur continue de rouler avec les mêmes courroies au-delà de ce kilométrage. Cela peut endommager complètement le moteur du véhicule« , a averti le mécanicien.
Selon lui, l’une des façons les plus simples de détecter une falsification du kilométrage est de vérifier l’historique d’entretien du véhicule.
« Il faut inspecter le carnet d’entretien du véhicule. Cela permet de lever le moindre doute que l’on peut avoir« , a-t-il conseillé.
