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Deux manifestants du Hirak libérés, imposante marche à Bejaia pour soutenir les détenus d’opinion

Deux manifestants du Hirak libérés, imposante marche à Bejaia pour soutenir les détenus d’opinion

Deux détenus du drapeau amazigh ont été libérés ce lundi 9 septembre après avoir comparu devant la justice.

Hakim Aissi, en détention depuis le 5 juillet pour port de l’emblème amazigh, a été remis en liberté ce lundi. Le procureur avait pourtant requis une peine de deux ans de prison. Mais le juge ne l’a pas suivi.

« La décision du juge est la libération immédiate de Hakim Aissi et la restitution de son drapeau amazigh confisqué par la police lors de son arrestation le 5 juillet », précise le Comité national pour la libération des détenus d’opinion (CNLD).

Hakim Aissi est le deuxième détenu du drapeau amazigh à avoir été libéré ce lundi. À Batna, Massil Djahara, poursuivi pour détention du drapeau amazigh, a également été libéré ce lundi.

Dans les deux villes, des rassemblements ont eu lieu devant les tribunaux de Mostaganem et Batna. Des proches des deux détenus et des militants du Hirak se sont déplacés pour apporter leur soutien.

À Ouzelguen, dans la wilaya de Bejaia, une imposante marche a été organisée ce lundi matin pour réclamer la libération des détenus d’opinion.

Ces libérations interviennent alors que l’ONG Human Rights Watch (HRW) a dénoncé, ce lundi, un durcissement de la répression contre les manifestants du Hirak dont les détenteurs du drapeau amazigh. « Les autorités ont arrêté des gens qui ne faisaient que brandir un drapeau ou une pancarte », affirme l’ONG.

« Brandir le drapeau d’une communauté ethnique est un acte d’expression pacifique protégé par le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, que l’Algérie a ratifié en 1989, et par la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples. L’Algérie devrait libérer toute personne arrêtée parce qu’elle brandissait un drapeau », a déclaré Human Rights Watch.

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