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« Khaled Drareni doit comparaître libre le 8 septembre », demande le comité pour sa libération

« Khaled Drareni doit comparaître libre le 8 septembre », demande le comité pour sa libération

Le Comité pour la libération du journaliste Khaled Drareni appelle de nouveau à sa remise en liberté. À l’issue du rassemblement tenu hier, lundi 31 août à la maison de la presse Tahar Djaout à Alger, le comité a rendu publique une déclaration dans laquelle il a appelé à ce que le journaliste comparaisse libre lors de son procès en appel programmé pour le 8 septembre.

« Khaled Drareni doit comparaître libre à ce procès, comme ses deux co-inculpés Samir Belarbi et Slimane Hamitouche, condamnés en première instance pour les même chefs d’accusation fallacieux d’attroupement non armé et d’atteinte à l’unité nationale », lit-on dans la déclaration.

Le 10 août, le tribunal de Sidi M’hamed (Alger) avait condamné Khaled Drareni à trois ans de prison ferme et ses deux co-accusés à deux ans de prison dont quatre mois fermes. Benlarbi et Hamitouche avaient déjà comparu libres, étant remis en liberté le 2 juillet.

Le comité rappelle que Drareni offre toutes les garanties pour se présenter à son procès, rappelant qu’il s’est « spontanément » présenté à la police en mars dernier lorsque sa mise sous contrôle judiciaire a été transformée en mandat de dépôt par la chambre d’accusation près de la cour d’Alger.

« Le procès en appel du 08 septembre doit le réhabiliter en le relaxant de tous les chefs d’accusation, ainsi que ses co-inculpés. Le journalisme n’est pas un crime et la condamnation à trois ans de prison de Khaled Drareni dans l’exercice de son travail est un précédent d’une extrême gravité qui rapproche un peu plus l’Algérie d’un goulag pour les libertés et pour la liberté de la presse en particulier », lit-on dans la déclaration.

Drareni, ajoute-t-on, a été « injustement incriminé, le 02 mai 2020, par un propos présidentiel sans précédent dans une procédure sous instruction, un propos étranger au dossier qui a interféré dans le travail de la justice ».

« Cette condamnation inique a ouvert la voie à la banalisation de la répression contre l’expression et les médias », estime le comité qui s’indigne par ailleurs de la condamnation du journaliste Abdelkrim Zeghileche à deux années de prison par le tribunal de Constantine, en exigeant sa « libération sans délai », et la levée immédiate « des mesures de harcèlement judiciaire » contre l’autre journaliste Mustapha Bendjama.

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