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La Confédération des syndicats algériens appelle à une journée de protestation le 29 octobre prochain

La Confédération des syndicats algériens appelle à une journée de protestation le 29 octobre prochain

La scène syndicale est en ébullition. Au moins deux actions de protestations sont annoncées pour les prochains jours. Après l’appel lancé par l’Unpef aux enseignants du primaire pour observer un arrêt de travail le 23 octobre, c’est au tour de la Confédération des syndicats algériens (CSA) de monter au créneau pour appeler à une journée de protestation et de manifestations le 29 octobre prochain.

La CSA, qui est composée de 12 syndicats autonomes, inscrit cette journée de protestation dans le cadre global du Hirak et de la nécessité de répondre favorablement aux revendications populaires exprimées durant les marches du vendredi et mardi.

La CSA a tenu le 17 octobre dernier l’assemblée ordinaire de son Conseil fédéral. Durant cette AG, les membres de la Confédération ont abordé des questions relatives aux conditions socioprofessionnelles des travailleurs, mais aussi les questions en relation avec l’actualité politique du pays.

Préfigurant d’une rentrée sociale difficile, vu le contexte politique, la CSA a réitéré son soutien au mouvement populaire, tout en appelant à satisfaire ses « revendications légitimes».

La Confédération réclame le départ du gouvernement Bedoui, tout en mettant en garde contre l’exploitation de la conjoncture actuelle pour faire passer des textes controversés, faisant allusion notamment au projet de loi sur les hydrocarbures.

Des décisions, avertit la CSA, qui pourraient compromettre l’avenir des générations futures et toucher à la souveraineté nationale. Les syndicalistes de la CSA avertissent contre l’exploitation du gaz de schiste en raison de ses effets dangereux sur l’environnement.

Sur le volet politique, la CSA partie prenante des Dynamiques de la société civile, appelle à la libération des détenus politiques et les activistes du Hirak, tout en condamnant les poursuites contre les activistes. Elle dénonce également les restrictions sur les espaces publics et les libertés de manifester, de circuler ainsi que la fermeture des accès à la capitale durant les marches du vendredi, les atteintes à la liberté d’expression et le musellement des médias publics et privés.

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