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La FAF répond aux accusations du président de la JSK

La FAF répond aux accusations du président de la JSK

La FAF a réagi lundi soir aux déclarations prononcées dimanche par le président de la JS Kabylie Chérif Mellal, qui a accusé le premier vice-président de la FAF Rebbouh Haddad d’être à l’origine de la défaite concédée en déplacement face à l’Olympique Médéa (1-0), dans le cadre de la 24e journée de Ligue 1 de football.

« Le président de la JSK, Chérif Mellal, n’a pas trouvé mieux pour justifier la défaite de son équipe que de porter nommément de graves accusations à l’encontre de Haddad Omar, premier vice-président de la FAF, et de Amalou Mokhtar, responsable des désignations au niveau de la Commission fédérale d’arbitrage (CFA). La FAF dénonce encore une fois ce genre d’attitudes qui jette l’anathème sur des responsables, mais qui, également, cultive et entretient la suspicion ainsi que les conflits au sein de la famille du football », a indiqué l’instance fédérale dans un communiqué publié sur son site officiel.

Furieux, le patron de la JSK n’a pas mâché ses mots à l’issue du revers concédé par son équipe, battue dans le temps additionnel suite à un penalty accordé par l’arbitre Bekouassa.

« J’accuse Rebbouh Haddad et le responsable de désignation des arbitres Amalou d’être derrière notre défaite à Médéa. L’USMA est notre concurrent direct pour le titre. L’arbitre nous a coupé les jambes en offrant à l’adversaire un penalty imaginaire dans le temps additionnel, il savait qu’on ne pouvait pas revenir dans le match. On ne va pas se taire devant cette mascarade », a-t-il affirmé aux médias à l’issue de la rencontre.

La FAF a appelé Chérif Mellal à apporter les preuves de ces accusations, estimant que ce genre de déclarations attisent davantage la violence dans le football.

« Pourtant, la FAF n’a cessé d’inviter les dirigeants des différents clubs à davantage de retenue et d’éviter de susciter, sans preuves ni fondements, notamment à travers leurs déclarations, la haine et la violence dont notre football peut aisément s’en passer.

A cet effet, Chérif Mellal devra répondre devant l’instance réglementaire des propos tenus et apporter les preuves des accusations portées à l’égard des représentants de la Fédération », conclut la FAF.

Mellal n’est pas à son premier « clash » avec les responsables du football national, puisqu’il avait déjà accusé en novembre dernier le président de la Ligue professionnelle (LFP) Abdelkrim Medouar, le qualifiant notamment d’« ennemi de la JSK », des propos qui lui ont valu une suspension d’un an dont six mois avec sursis, avant qu’elle ne soit réduite à trois mois ferme en appel.

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