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« La généralisation de l’enseignement de tamazight est un processus irréversible »

« La généralisation de l’enseignement de tamazight est un processus irréversible »

La généralisation de l’enseignement de tamazight suit un « processus irréversible », affirment les enseignants du Département de langue et culture amazighes (DLCA) de l’Université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou dans un communiqué publié ce lundi 18 décembre.

Les 22 enseignants signataires du communiqué, réunis en assemblée générale le 13 décembre, en réaction au mouvement de protestation qu’ont connu plusieurs wilayas du pays ces deux dernières semaines, ont insisté sur la nécessité de la mise en place de lois organiques censées « traduire sur le terrain la volonté politique de l’État de promouvoir la langue amazighe ».

Les enseignants regrettent « l’incertitude » qui plane sur des sujets qu’ils jugent névralgiques pour l’enseignement et l’usage de tamazight, à savoir : l’absence de loi organique concrétisant l’officialisation de tamazight ; la lenteur de la mise en place du Centre national de recherche en langue et culture amazighes ainsi que celle de l’Académie amazighe, que les enseignants de l’UMMTO qualifient de « projet fantôme » et la non-concrétisation du projet de la promotion des DLCA en instituts.

Ces questions sont, pour les signataires du communiqué, fondamentales pour la généralisation de l’usage de la langue amazighe.

Commentant le rejet d’un amendement proposé par le Parti des Travailleurs et visant à fournir les moyens budgétaires pour la généralisation de l’enseignement de tamazight, les enseignants du DLCA de l’Université de Tizi-Ouzou affirment que « la langue que nous ont léguée nos aînés et les acquis arrachés de haute lutte par nos prédécesseurs à qui nous rendons hommage ne saurait être réduite à l’amendement d’un article d’une loi de finances ».

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