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Le discours d’Ouyahia fait réagir les partis politiques

Le discours d’Ouyahia fait réagir les partis politiques

Anis Belghoul / NEWPRESS

Sofiane Djilali (Jil Jadid) : « Ouyahia ou l’art de présenter la faillite de régime en triomphe économique, ce qui est ahurissant. Je suis très étonné et inquiet à la fois de la création d’une instance non-constitutionnelle pour mettre sous sa tutelle le gouvernement alors que le contrôle du gouvernement est parmi les prérogatives du Parlement. Si la planche à billet était une solution magique, ça fait longtemps que l’humanité n’aurait plus besoin de travailler. Maintenant que le pays est dans une situation de crise, Monsieur Ouyahia veut mutualiser la faillite après avoir privatisé les profits ».

Abderrezak Makri (MPS) : « Ouyahia est fidèle à lui-même. Avec sa planche à billets, il croit qu’il a trouvé la solution magique, et que l’État n’est pas déficitaire contrairement aux prétentions de l’opposition. Si l’impression des billets sans couverture est la solution, pourquoi alors cherche-t-on le pétrole et l’or et les métaux ? C’est une fuite en avant ! »

Chafaâ Bouaiche (FFS) : « Les réponses dogmatiques et méprisantes du Premier ministre ne sont pas rassurantes. Le FFS rejette le plan d’action du gouvernement Ouyahia. Le FFS considère que la diversification de l’économie nationale n’as aucun sens si elle n’est pas accompagnée d’un programme de développement établi d’une manière démocratique par les acteurs économiques. Les solutions que nous avons présentées ont été qualifiées d’imaginaires et le Premier ministre tente de justifié le recours à la planche à billets qui est une mesure très dangereuse pour le devenir du pays ».

Fatta Sadate (RCD) : « Le Premier ministre est en contradiction avec sa propre personne en avouant que nous sommes dans un enfer. Un terme grave pour un chef de l’Exécutif qui a la prétention de redresser la situation. Les mesures présentées pour sortir de cet ‘‘enfer’’ risquent de rester sans lendemain, car on ne sait pas si au bout de ces cinq années, l’Algérie va pouvoir rebondir avec la mise en place d’une économie diversifiée et productive, pour sortir de la philosophie rentière. La seule mesure palpable dont il a parlé concerne le recours au financement non conventionnel mais il n’a pas détaillé les percussions sur le plan social ».

Djeloul Djoudi (PT) : « Pour Monsieur Ouyahia, le recouvrement fiscal, la lutte contre la surfacturation et la lutte contre le marché parallèle sont des solutions imaginaires et il trouve dans la planche à billets une solution à la crise ! À travers sa réponse, on peut comprendre que le secteur public est devenu un handicap pour le développement économique du pays et que la solution est dans la privatisation anarchique. Ce qui est en contradiction avec les engagements du président de la République. On est contre le privé qui siphonne les fonds publics. Deuxièmement, le Premier ministre n’a pas présenté de solutions sur le plan social ».

Yahiaoui Kouider (TAJ) : « Le Premier ministre était convaincant et clair dans ses réponses aux questions des députés. Il a saisi cette occasion pour rassurer le peuple algérien concernant son avenir en réponse au discours de certaines parties qui tentent de ternir l’image du pays et de semer la peur parmi nos concitoyens. Le Premier ministre applique le programme du président de la République à travers les réformes à engager notamment la révision de la loi sur la monnaie et le recours au financement non conventionnel qui est la seule solution pour une sortie de crise ».

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