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« Le marché noir est devenu le plus grand obstacle pour l’investissement »

« Le marché noir est devenu le plus grand obstacle pour l’investissement »

Le président de l’Association nationale des commerçants et des artisans, Hadj Tahar Boulenouar, a qualifié, ce jeudi 19 octobre, le marché parallèle de « danger » pour l’économie nationale, mais aussi d’obstacle devant l’investissement national et étranger. « Ce marché est devenu le plus grand obstacle pour l’investissement et la concrétisation des projets », a-t-il expliqué sur les ondes de la Chaîne I.

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« Beaucoup d’investisseurs, notamment étrangers (…) ont exprimé leur crainte du marché parallèle. Et ils nous le disent en toute franchise qu’ils ne peuvent pas investir pour concurrencer un acteur illégal mais puissant qu’est le marché parallèle », a-t-il souligné.

Pour lui, « le marché parallèle représente un danger pour le consommateur et l’économie nationale dans la mesure où 80% des produits contrefaits et/ou périmés passent par ce marché », profitant de l’absence de tout contrôle. « La commercialisation de ces produits cause une perte de 40 à 50 milliards de dollars au Trésor public », a-t-il estimé.

Mercredi, le premier ministre Ahmed Ouyahia a indiqué devant les patrons du FCE, que la lutte contre le marché n’était pas l’affaire de l’État seul, et a appelé les opérateurs économiques à s’y impliquer.

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Par ailleurs, M. Boulanouar a accueilli favorablement le nouveau projet de loi relatif au commerce électronique de la ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la Communication, Houda Imane Faraoun. Dans ce sillage, le président de l’ANCA a appelé les commerçants à s’adapter « à cette réalité qui s’impose à l’échelle mondiale ». Toutefois, selon lui, ce projet de loi comporte quelques aspects négatifs, notamment quelques sanctions financière sévères qui n’encouragent pas les commerçants à y adhérer.

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