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Le pétrole en forte hausse, soutenu par les stocks américains et l’Arabie saoudite

Le pétrole en forte hausse, soutenu par les stocks américains et l’Arabie saoudite

Au lendemain d’une avalanche de mauvaises nouvelles qui ont émané du FMI et de la Banque Mondiale, le gouvernement a une raison de se réjouir : les cours du pétrole sont en hausse.

Ce mercredi, le Brent, référence pour le pétrole algérien, a clôturé à 73,48 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 2,70% et au plus haut depuis le 26 novembre 2014. En séance, il atteint le niveau de 73,74 dollars.

À New York, le baril de « light sweet crude » (WTI) en hausse de 2,93% à 68,47 dollars, au plus haut depuis le 1er décembre 2014.

Stocks américains et risques géopolitiques

« Le catalyseur de cette hausse vient du rapport américain sur les stocks qui a fait état d’un recul des réserves de brut et de produits raffinés », a indiqué Bill O’Grady de Confluence Investment, cité par l’agence AFP.

Les stocks de pétrole brut ont reculé de façon inattendue aux États-Unis la semaine dernière selon les chiffres publiés mercredi par l’Agence américaine d’information sur l’Énergie (EIA), avec une baisse de 1,1 million de barils.

La progression des cours du pétrole est très nette depuis le début de la semaine dernière sous l’effet notamment de craintes à l’échelle internationale.

« Le risque géopolitique explique la hausse de ces dernières séances », ont noté les analystes de DNB Markets, qui listent le risque de sanctions américaines sur l’Iran, les attaques sur des infrastructures saoudiennes et la chute de la production vénézuélienne.

L’Arabie saoudite veut un baril à plus de 80 dollars

Toujours sur le plan international, des représentants de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de leurs dix partenaires, dont la Russie, se réuniront vendredi en Arabie saoudite pour une réunion de suivi de leur accord de réduction de la production, avant la réunion officielle de juin à Vienne.

Selon l’agence Reuters, l’Arabie saoudite verrait volontiers les cours du pétrole atteindre 80 ou 100 dollars le baril. Ce qui donne à penser que Riyad œuvrera pour une prolongation de l’accord d’encadrement de la production de l’Opep même si ses objectifs initiaux sont en passe d’être atteints, précise l’agence.

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