search-form-close
Le pétrole termine en baisse avant les stocks américains

Le pétrole termine en baisse avant les stocks américains

Les cours du pétrole, après être nettement montés dans le sillage de la fermeture d’un oléoduc important en mer du Nord, ont terminé en baisse mardi à New York avant les données hebdomadaires sur les réserves américaines.

Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en janvier, référence américaine du brut, a perdu 85 cents pour clôturer à 57,14 dollars sur le New York Mercantile Exchange.

« Le principal événement de ces derniers jours a été la fermeture de l’oléoduc de Forties, qui a fait bondir les prix du Brent et dans une moindre mesure du WTI », a rappelé Mike Lynch de SEER.

Le Brent est même monté en cours de séance jusqu’à 65,83 dollars, son plus haut niveau depuis juin 2015.

L’oléoduc de Forties, qui relie de nombreuses plateformes pétrolières à l’Ecosse et représente un débit quotidien compris entre 400.000 et 450.000 barils, a été arrêté suite à la découverte d’une fuite. Selon son opérateur Ineos, il est « encore trop tôt pour dire combien de temps les réparations vont prendre mais il s’agit sans doute plus d’une question de semaines que de jours ».

Les prix du baril de WTI comme de Brent ont toutefois reflué dans la journée. « Mais il s’agit de prises de bénéfices après les niveaux atteints plus tôt en séance », a commenté David Madden, analyste chez CMC Markets.

« Les investisseurs semblent dire qu’après l’accord passé fin novembre par l’Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole) et ses partenaires » par lequel ils se sont engagés à limiter leur production, « il faudrait vraiment voir des signes d’un rééquilibrage entre l’offre et la demande sur le marché mondial pour faire monter les prix », a aussi avancé Gene McGillian de Tradition Energy.

Les marchés attendaient par ailleurs la publication mercredi des données hebdomadaires du Département américain de l’Energie (DoE) sur les réserves de pétrole des Etats-Unis.

Pour la semaine achevée le 8 décembre, les analystes tablent sur une baisse des réserves de brut de 2,9 millions de barils, sur une hausse de celles d’essence de 2,3 millions de barils et sur une hausse de celles de produits distillés de 1,2 million de barils, selon la médiane d’un consensus compilé par Bloomberg.

Les chiffres du DoE seront précédés mardi après la clôture européenne par les données de la fédération professionnelle de l’American petroleum institute (API), qui sont jugés moins exacts que ceux du DoE par les marchés.

 

  • Les derniers articles

close