Les prix du pétrole ont terminé une semaine agitée en forte baisse ce jeudi 12 mars. À Londres, le Brent, référence pour le pétrole algérien, a dégringolé de 7,2%, à 33,22 dollars, après avoir chuté en séance jusqu’à 32,48 dollars. À New York, le baril américain de WTI pour avril a perdu 4,5%, pour finir à 31,50 dollars.
Depuis le début de l’année, le Brent a perdu plus de 50% de sa valeur. Les cours sont plombés par la progression inquiétante du coronavirus qui pèse lourdement sur les perspectives de l’économie mondiale. Ce vendredi, les principales Bourses mondiales ont dégringolé au lendemain des annonces de Donald Trump interdisant l’entrée aux États-Unis des voyageurs en provenance d’Europe.
Les cours sont également affectés par l’échec des négociations au sein de l’Opep+ et la guerre des prix déclarée par l’Arabie saoudite à la Russie. L’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, deux alliés majeurs au sein du cartel, ont ainsi accentué mercredi la bataille qu’ils livrent à la Russie en annonçant qu’ils pourraient inonder les marchés mondiaux d’or noir.
Moscou restait cependant inflexible, le président russe, Vladimir Poutine, se disant mercredi « certain » que l’économie russe sortirait « renforcée » de cette guerre des prix.