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Le PT réaffirme son désaccord avec la démarche des Forces du changement

Le PT réaffirme son désaccord avec la démarche des Forces du changement

Le Parti des Travailleurs a réaffirmé implicitement, ce dimanche 7 juillet, son désaccord avec la démarche des partis des forces du changement qui ont tenu hier samedi le Forum du dialogue national.

Avec les forces politiques démocratiques, (FFS, PT, RCD, PST, MDS, UCP, PLD), syndicales, associatives, personnalités nationales engagés dans « le pacte politique pour une véritable transition démocratique », le PT réaffirme qu’il n’y a aucune possibilité de satisfaire les aspirations du peuple algérien dans le cadre du maintien des institutions du système en place, et considère que la révolution du 22 février pose fondamentalement la question du droit légitime et absolu du peuple algérien à prendre son destin en mains.

« Ce droit qui signifie la liberté de choisir la forme et le contenu des institutions qu’il souhaite mettre en place pour satisfaire toutes ses aspirations dans tous les domaines », indique le secrétariat permanent du bureau politique du parti à l’issue de sa réunion hebdomadaire.

Commentant le dernier discours à la nation du chef de l’État par intérim, le PT juge qu’il « marque encore une fois l’entêtement du régime en place à vouloir ignorer les revendications de la révolution portée par des millions et des millions de citoyens, à vouloir imposer sa feuille de route qui consiste à organiser des élections présidentielles dans les brefs délais dans le but de sauver le régime ».

Aussi, le parti réitère que « la seule transition démocratique qui donnera pour la première fois depuis l’indépendance nationale la possibilité à l’immense majorité du peuple d’être réellement maître de son destin (…) c’est la mise en route d’un processus politique qui débouchera sur une Assemblée nationale constituante souveraine ».

Le Parti de gauche, dont la première responsable est emprisonnée depuis début mai, s’élève par ailleurs contre ce qu’il qualifie de « manœuvres », « provocations » et « répression ». « Le régime a mis sa mise en garde en exécution en emprisonnant des dizaines de jeunes qui brandissaient l’étendard amazigh, de simples manifestants dans les marches et des militants politiques comme c’est le cas de Samira Messoussi, élue APW du RCD. Comble du drame, à la veille de ce 57e anniversaire de l’indépendance, il jette en prison l’un des combattants authentiques, un héros de la révolution, Lakhdar Bouregâa, fondateur du FFS, pour ses opinions politiques. Ne s’arrêtant pas là, le régime a même osé, par ses canaux officiels et officieux, mettre en doute son passé révolutionnaire et héroïque » dénonce-t-il.

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