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Contributions de lecteurs

  • Ali Tebib

    Ni la « Hogra » ni la « Chkara », Ni les abus ni les désillusions n’ont réussi à le délester de son âme. Il est resté brave, fier et solidaire le peuple algérien. Noble jusque dans les moments les plus insupportables, jamais démissionnaire, toujours debout même quand l’adversité dépasse l’entendement. On a confisqué... Lire la suite

    Ni la « Hogra » ni la « Chkara »,
    Ni les abus ni les désillusions n’ont réussi à le délester de son âme.
    Il est resté brave, fier et solidaire le peuple algérien.
    Noble jusque dans les moments les plus insupportables, jamais démissionnaire, toujours debout même quand l’adversité dépasse l’entendement.
    On a confisqué son argent et ses valeurs.
    On a chosifié ses mythes.
    On a clochardisé ses génies et ses artistes.
    On a assassiné ses idoles et ses champions, pourtant il continue de croire dans chaque étoile qui brille dans le ciel, dans chaque matin qui se lève, rêveur parce qu’il garde la foi.
    Différent parce qu’UNIQUE.

    À toi mon peuple. De toute mon âme, de tout mon cœur avec toi.

    La réponse des jeunes d’Ain-Roua (mon village natal), dans la wilaya de Sétif, à ceux qui veulent les pousser à commettre l’irréparable est sublime.
    Comment répondre à la violence ? En s’improvisant artiste bien sur ! Cette démarche devrait être une marque déposée. Merci mes frères et sœurs de m’avoir permis de « bomber » le torse ici en Suisse devant ceux qui, hier, avaient la certitude que vous étiez des sauvages.


    Ali Tebib, Bienne, Suisse.

  • M.Habib, citoyen contributeur

    Le peuple marcheur a vaincu la peur, le peuple électeur vaincra la fraude   « Comme le Despotisme est l’abus de la Royauté, l’Anarchie est l’abus de la Démocratie » Voltaire L’objectif de cette contribution est d’apporter, en ma qualité de citoyen, un point de vue qui peut offrir un son de cloche... Lire la suite

    Le peuple marcheur a vaincu la peur, le peuple électeur vaincra la fraude

     

    « Comme le Despotisme est l’abus de la Royauté, l’Anarchie est l’abus de la Démocratie » Voltaire

    L’objectif de cette contribution est d’apporter, en ma qualité de citoyen, un point de vue qui peut offrir un son de cloche différent aux autres sons que nous enregistrons quotidiennement sur différents supports médiatiques. Ma gratitude va naturellement à tous ces algériens de Kherrata, Bordj Bou Arreridj et Khenchela qui, en descellant les premières pierres il y a 9 semaines, ont fait tomber le mur de la peur

    Aujourd’hui, nous avons une situation se résumant à un pouvoir intérimaire. Celui-ci est refusé en masse par le peuple souverain et une élection présidentielle le 4 juillet. Elle est considérée comme une opportunité de chargement pour certains et un grand risque de continuité du système pour d’autres.

    En face, une partie des algériens manifeste, tous les vendredis, depuis 8 semaines pour donner sa position et surtout dire ce qu’elle refuse. Après ses victoires d’étapes comme pour l’annulation du 5ème mandat, puis de l’extension du mandat et enfin la démission de l’Ex-Président. Le message s’embrouille de plus en plus avec des revendications attribuées au Peuple mais dont les expressions et autres différents slogans et messages sur les réseaux sociaux, montrent, que chacun veut arriver à un résultat précis, confondant visions, stratégies et autres actions à mener.

    Que soient demandés « le départ des 3B, des 4B, du système, de la bande… », « de la mise en place d’un Etat de droit, d’une Algérie Nouvelle, d’une Algérie Moderne, d’une deuxième République, de finir ce qui a été commencé en 1962, la fin de la corruption, le jugements de tous les corrompus… ». Il y a réellement une pléthore de demandes qui doivent être rapidement confortées à une vision commune pour éviter que cette disparité de revendications, même apparemment convergentes, ne puissent aboutir à la discorde. Pour faire simple, je peux résumer tous ces messages en un seul mot d’ordre : les Algériens veulent un changement en profondeur et visible pour vivre mieux.

    Un changement en profondeur d’un système révolu vers un nouveau système, mais lequel ? C’est là, que doit intervenir la notion de Vision.

    Tout en vérifiant que nous sommes dans la bonne direction, il faudrait être certain que nous avons bien démarré, en ce sens qu’un système ne se réduit pas à quelques personnes, même emblématiques. Ce sont des valeurs galvaudées par les tenants du « système honni ». Elles doivent être réprimées en chacun de nous afin d’être certains que ce système puisse disparaître réellement.

    Il est ainsi facile de penser que seules, des personnes ayant eu des fonctions gouvernementales ou ayant bénéficié d’avantages outranciers puissent être considérées comme les seules responsables du « système à dégager ». Que doit-on faire ? Sinon avoir des comportements que nous avons intégrés dans notre quotidien, malgré leur forte propension à faire partie de « l’aberration ». Ne passe-t-on pas notre temps, à dire ‘’ normal ’’ ? : « Normalement, on devrait faire comme ça, mais on fait le contraire. Par exemple, Normalement, un chauffeur de taxi devrait nous accompagner là où on le souhaite ; du moment qu’on paye, mais non ! Il nous dépose là où il va.

    Normalement, un médecin qui a des consultations à l’hôpital doit respecter la personne humaine en venant à l’heure, mais non ! Il vient avec 3 heures de retard ou ne vient pas. Normalement, un commerçant qui est censé vous satisfaire, doit sourire et se couper en quatre pour que vous reveniez, mais non ! Chez nous, il vous fait la tête, comme s’il allait vous offrir gratuitement sa marchandise. Normalement, un citoyen doit attendre son tour pour retirer tel document de l’Etat civil ou telle somme d’argent de tel guichet de poste, mais non !Il use et abuse de ses relations pour passer avant tout le monde ; à tel point, que l’expression « connais- tu quelqu’un dans telle ou telle administration ou entreprise?, devient une des questions le plus souvent posée. Et, les situations où le « Normalement» est de rigueur, font légion.

    C’est ainsi que nous pouvons résumer la vision du Peuple. Elle doit être une transition d’un système « Anormal » vers un « Système Normal » cela s’entend ; et aussi, par le bannissement des comportements « anormaux ». C’est ainsi que nous pourrons dire, que nous avons « dégagé » le système , et par la même occasion sa bande d’affidés ; le jour où nous constaterons que nous ne vivons plus des situations anormales à tous les niveaux. Cela pourra aller de l’insalubrité d’un bloc opératoire à la disponibilité de pétards malgré leur interdiction, passant par le fait que des responsables des forces de l’ordre ne mettent pas la ceinture de sécurité alors qu’ils sont censés faire respecter la loi : « le non -port de la ceinture de sécurité étant devenu un marqueur social de supériorité et d’impunité »

    En simplifiant ainsi les choses, cela montre que finalement, faire partie du système ne se résume pas à ce groupe de personnes vivant au Club des Pins, utilisant la bande d’arrêt d’urgence, le salon d’honneur, un gyrophare, un passeport spécial, une disponibilité de n’importe quelle place et n’importe quel produit ou n’importe quel service d’une manière inconditionnelle.

    Non nous rendons vite compte que, nous sommes, à des degrés différents, partie prenante du système finissant, et ce, en ayant au moins fait usage d’une de ses valeurs, volontairement ou non.
    Maintenant, nous connaissons notre direction, à savoir, aller vers un « SYSTEME NORMAL ». Nous le définirons, comme un mode de gouvernance où toutes les règles du jeu sont mises en place par la majorité des citoyens et que, les outils de la gouvernance tout comme ceux des institutions et autres organes para- gouvernementaux sont là pour veiller à ce que ces règles soient appliquées aux besoins amendés. L’impact sur la vie des citoyens serait clairement mesuré à travers des indicateurs fiables et rendus publiques périodiquement.

    Dire que l’on a dépensé des Milliards pour tel projet doit relever des pratiques du système à bannir, mais plutôt parler dorénavant, de projets ayant coûté tant de milliards, a généré telle valeur ajoutée, telle baisse de pauvreté, tel gain de temps pour les citoyens. Bref, ne pas dépenser juste parce que c’est un rituel annuel, mais agir sur des indicateurs où le citoyen ressent effectivement l’impact de toutes ses dépenses sur sa vie quotidienne et que ses représentants légitimement désignés, en contrôlent le moindre détail.

    Pour revenir à la situation actuelle du pays et pour approcher le plus le pragmatisme et l’efficacité, j’estime personnellement, qu’il y a 3 scénarios possibles à la situation de blocage actuel :

    Premier scénario : L’idéal d’un transfert de pouvoir au Peuple via ses représentants

    La situation idoine serait la désignation par les millions d’algériens qui sortent, puissent de leurs représentants presser les décideurs à leur transmettre le pouvoir et puisque le départ des 3 responsables décriés sera acté, ils auront à gérer cette période de transition. Ce scénario éviterait ainsi cette confrontation inutile avec l’institution militaire. Celle-ci plus efficace à s’occuper de ces strictes missions de protection du pays notamment à ses frontières où les appétits s’aiguisent.

    Mais dans les faits, cette option rencontre vite les limites d’un déficit de confiance, d’intérêts partisans restreints et des manipulations qui font passer les quelques figures de proue émergeants du mouvement, tantôt pour des traîtres à leur pays, tantôt pour des personnes manipulées et intéressées, comme justifier le café de Mr Rahabi avec Mr Brahimi, son ancien collègue et ministre, ayant pris plus de temps que la dégustation du café lui-même.

    Il y va également de la rencontre de Mr Sadi avec Mr Brahimi, de la question d’un média à Madame Assoul sur son avis concernant la rumeur désignant Mr Zeroual comme personnalité de la transition, et dont les réactions ont été d’une telle violence, que tout son crédit de sympathie après des années de combat, semblait avoir été entamé. Que dire également de la cabale contre Mr Tabou, suite à une probable rencontre avec Mr Rebrab, comme si ce dernier était le représentant d’une puissance étrangère, puissance laquelle, aurait également comme représentant Mr Bouchachi, devenu soudain une cible, malgré son caractère naturellement conciliant et rassembleur.

    Cette désinformation et manipulation reste l’écueil majeur à toute tentative, pourtant salutaire et primordiale, d’avoir des représentants légitimes et acceptés. Sinon qui pourrait valider les remplaçants des « 3B », si l’institution militaire venait à écouter les revendications actuelles.

    Deuxième scénario : l’escalade perpétuelle

    En l’absence de ces représentants qui pourraient s’assurer que les décisions prises par l’institution militaire sont conformes à ce que demande le peuple, nous aurons éternellement un refus de ce qui est fait. Un vendredi ça sera « les 3C » qui ont remplacé les « 3B » puis le refus des « 3O » lors d’un autre vendredi, bref une situation de rejet systématique de tout ce qui décidé par le pouvoir intérimaire. Cette situation approfondirait la crise et augmenterait les chances d’une confrontation sanglante et d’une déstabilisation du pays. Sans oublier que pendant tout ce temps, la machine économique est en suspens, que le nécessaire audit des comptes publics n’a pas été lancé et peut engendrer des tentatives de dissimulation de preuves de mauvaise gouvernance.

    Troisième scénario : parti pour perdre, il vaincra 

    Il est basé sur la situation actuelle consistant à avoir des organes intérimaires décriés et refusés mais dont la mission prendra fin au lendemain de l’élection du 4 Juillet 2019 avec la mise en place du nouveau Président et de ses équipes. D’ailleurs cette courte période, reste le seul avantage de ce scénario.
    Malheureusement toutes les dernières élections s’étant particulièrement imprégnées de l’une des valeurs du système à savoir la fraude et le détournement de la volonté de la majorité, la confiance s’est rompue avec le peuple.

    Et si nous nous posions cette question ?

    Pourquoi dans un contexte électoral à enjeux similaires, le pouvoir de l’époque malgré une administration totalement acquise, et en l’absence de l’instantanéité sans précédent qu’engendre l’utilisation des réseaux sociaux, le parti qui l’emportât n’était pas celui attendu par le pouvoir si la machine de la fraude avait fonctionné ?

    Au-delà des aspects historiques et idéologiques, la seule réponse à cette question serait pour moi LA MOBILISATION. Beaucoup se rappelleront du contexte de l’époque, un camp homogène qui a poussé massivement ses partisans à s’inscrire sur les listes électorales, à délivrer des procurations pour les personnes ne pouvant aller voter, et en s’assurant le jour J que les gens iraient voter même dans des bus et camions mobilisés : La volonté était claire : gagner par la force du nombre, une administration qui ne pourrait utiliser la machine de la fraude face au raz-de-marée de la participation populaire.

    Une seule question, naïve peut être s’impose : Si ça a pu marcher le 26 Décembre 1991, pourquoi cela serait impossible le 4 Juillet 2019 ; la sympathie nationale et internationale étant de loin plus importante qu’à l’époque, la maturité citoyenne sans aucune comparaison mais également des technologies du moment, parfaitement capables d’aider à la victoire.

    Dans les faits, cela se traduirait par un raz-de-marée de tous les citoyens éligibles pour lesquels on voterait lors de la révision des listes électorales, obligeant même l’administration à étendre la durée à plus de 10 Jours.

    Une fois les candidats déclarés, le candidat du « système finissant » sera clairement détecté et les semaines suivantes seront consacrées pour la mobilisation contre ce candidat et fera au même moment la promotion des candidats du mouvement populaire dont l’intégrité d’abord et le programme ensuite pourront fédérer autour d’eux pour créer un processus de « primaires » virtuel. Les réseaux sociaux aidants dans cette phase, cette personnalité qui émergera au fil des semaines sera mise en avant et ses idées promues.

    Le mouvement mobilisera également, à l’image de ces sauveteurs anonymes et bénévoles ainsi que ces autres citoyens volontaires qui nettoient les rues après les marches, des volontaires sentinelles dans les 53.000 bureaux de vote avec utilisation des outils technologiques pour enregistrer la totalité de l’opération de vote et demander aux électeurs de dévoiler le nom de leur candidat. Plusieurs fois durant la journée, une tendance nationale sur les premières intentions de vote, seront transmises sur les réseaux sociaux.

    Enfin et concernant les habitudes néfastes liées à la fraude, gageons que les PV de dépouillement arrivent chez les wali avec les résultats réels et que le candidat du mouvement ait obtenu plus de 70% des voix, ce résultat étant largement attendu par les électeurs à travers leurs réactions unanimes sur les réseaux sociaux. Qui pourra prendre la décision d’aller dans le contre-sens de l’histoire en annonçant des chiffres contraires aux attentes populaires sans prendre le risque d’ouvrir les portes de l’enfer sur lui-même?.

    Mais encore une fois cette victoire populaire ne peut être obtenue qu’avec une mobilisation historique de même nature ou même plus importante que celle des vendredis légendaires jusque-là. Il ne faudra pas compter sur l’autre pour aller faire le boulot à sa place, chacun devra être un agent positif autour de lui en allant voter et en amenant avec lui, par la force de la conviction, ses amis et sa famille.

    Personne ne pourra nous faire croire que dans certaines régions du pays connues pour leur mobilisation citoyenne, la fraude peut passer. Bien au contraire les taux historiques d’abstention qui dépassent les 90%, peuvent se transformer facilement en voix pour le candidat du Peuple. Ces régions, seront même une référence pour les autres devenant ainsi un véritable « Etalon de Transparence ».

    Dans ces conditions d’abnégation, de volontarisme et de vigilance, en l’absence des vieux démons de l’égoïsme, du zaimisme et du dogmatisme partisan, qui pourra voler nos voix et nous empêcher de nous réveiller le 5 Juillet avec le nom de notre nouvelle ou nouveau Leader qui entamera immédiatement la longue marche vers la mise en place de l’Algérie ‘’NORMALE’’ ?.

    « Mieux vaut prendre le changement par la main, avant qu’il ne vous prenne par la gorge » Winston CHURCHILL.

  • Tar.Moul, universitaire

    TRANSITION DÉMOCRATIQUE & TECHNOCRATIQUE   Ma chère Algérie traverse une crise politique, minée par les idéologies, le tout fait une sphère complexe très lourde si nous ne la sauvons pas elle coulerait encore pour des décennies avec un système bien relooke du précèdent dont on a hérité que malaise, désespoir, larmes, sang... Lire la suite

    TRANSITION DÉMOCRATIQUE & TECHNOCRATIQUE

     

    Ma chère Algérie traverse une crise politique, minée par les idéologies, le tout fait une sphère complexe très lourde si nous ne la sauvons pas elle coulerait encore pour des décennies avec un système bien relooke du précèdent dont on a hérité que malaise, désespoir, larmes, sang et désolation…

    Ce poste du président de la république est le malheur d’Algérie, coup d’état sur coup d’état et le cauchemar continu, une matrice avec ces différentes entités, celle de 1948, celle de la révolution de 1654 et ces conséquence, la crise de 1962, de 1965, 1978, 1980, 1988, 1992,2001, 1999,…, n’est que cité que cela; cerné par ce système avec son ordre établis, les partis politiques d’alliance et d’opposition, les islamistes, les démocrates, le régionalisme, l’Armée Nationale Populaire, la fraude électorale, la légitimité historique et contre le terrorisme, les fils de chahoudas, les moudjahidines, les zawayas, les associations satellites, les syndicats, les harkis, tant de dossiers épineux, difficile à dénouer même à déposer sur la table pour les dépoussiérer.

    Tant de composants qui créer une machine qui fait du mal à l’Algérie et à son peuple en premier, et qui la recule des centaines d‘années ; un pays meurtri par la corruption, la dictature, la bureaucratie, la loi est bien adaptée pour travailler pour ce système dépassé, le gaspillage (+ de 1500 milliards de dollars), émigration massive, la fuite des cerveaux (juste en France 20.000 médecins et 500.000 cadres). Accaparation des richesses du pays, l’argent, l’administration, les médias sont tous mis à la disposition de ces lâches illuminées.

    Un pays qui a la soif d’être ressusciter sur le sang d’un millions et demi de chouhadas et de ces prédécesseurs, redonnons espoir à cette jeunesse, pleine de vie, de charme et surtout d’humour, changeons les mentalités, ouvrons nos cœurs a toutes générations confondues, donnons le sens au verbe, laissons couler nos aspirations, nos créations, nos souhaits de marcher à pieds jusqu’à Illizi, être un oiseau migrateur sur nos terre ancestrale.

    La vraie pierre pour une Algérie nouvelle est meilleure, est de rassemblé sa famille sans distinction, sans mépris, ni méfait, la vie est ainsi faite, cette terre elle a besoin de tout ces pairs, afin qu’elle se met sur les bons rails, sauvons notre Algérie de tout naufrage, de toute tuerie, changeons du mode de gouvernance, non-ingérence de l’institution militaire et de l’administration dans la gestion de la crise politique, mettez en application les articles 07,08 & 28 de la constitution, enfin doter les institutions de la Nouvelle Algérie d’un instrument de sélection des cadres de la nation issus du peuple est mon objectif dans ce
    projet qui se repose sur deux option afin d’éviter un vide institutionnel et constitutionnel ;

    Première Option :

    Etape 01 :

    I. Départ des 3B-G (Bensalah, Bedoui, Belaiz, Gaid),

    II. Présidence collégiale nationale (3/5 membres),
    a) Création d’un Conseil National de Sélection des Expert-Métiers «cadres de la gloire
    nationale» (C.N.S.E.M.) (10/15 membres),
     Création d’une plateformes numériques « consultable en ligne » du dépôt des candidatures
    des cadres de la gloire nationale après avoir été élu(e)s par ces confrères avec un procès
    verbale, par leurs ordres d’affiliations, ou reconnus par leurs recherches, éditions,
    (médecins, architectes, avocats, professeurs, enseignants, universitaires, étudiants,
    artistes,…,)
    b) Séparation des pouvoirs, exécutif, législatif, et judiciaire,
    c) Révision de la grille des salaires des cadres nommé(e)s par le C.N.S.E.M. ou tout autres
    fonctionnaires de la nation,

    Deuxième Option :

    I. Réunion du Haut Conseil de Sécurité (H.C.S.),

    II. Création d’un Conseil National de Sélection des Expert-Métiers (C.N.S.E.M.) «cadres de la
    gloire nationale» (10/15 membres),
    a) Création d’une plateformes numériques « consultable en ligne » du dépôt des candidatures
    des cadres de la gloire nationale après avoir été élu(e)s par ces confrères avec un procès
    verbale, par leurs ordres d’affiliations, ou reconnus par leurs recherches, éditions,
    (médecins, architectes, avocats, professeurs, enseignants, universitaires, étudiants,
    artistes,…,)
    b) Séparation des pouvoirs, exécutif, législatif, et judiciaire,
    c) Révision de la grille des salaires des cadres nommé(e)s par le C.N.S.E.M. ou tout autres
    fonctionnaires de l’état,

    Etape 02 :

    d) Dissolution du gouvernement de Bedoui,
    e) Dissolution des deux chambres,
    f) Dissolution du conseil constitutionnel,

    Etape 03 :

    III. Gouvernement de gloire nationale (1 membre par wilaya, 48 membres) un ministre et un
    secrétaire,
    IV. Assemblée constituante (1 membre par wilaya, 48 membres),
    V. Assemblée de gloire nationale (7 membres par wilaya, 336 membres),
    VI. Assemblée de la nation (2 membre par wilaya, 96 membres),
    VII. Sélection des walis, chef de daïras, directeurs de banques,…,
    NB :
    - Les membres de l’étape 3 sont désignés par le C.N.S.E.M.
    - Cette proposition est le premier jet, elle va être affiner pour ajouter d’autres étapes dans le
    même esprit pour la refondation de l’état et le passage à la nouvelle ère de l’Algérie avec
    des cadres technocrates.
    - Le nombre des expert-métiers dont on aura besoin est plus ou moins 750 cadres juste pour la transition.

    Synthèse :

    - Autogestion politico-administrative des wilayas,
    - Indépendance de la justice, de l’administration,
    - Rupture verticale avec le système en place,

  • Achour Boufetta

    Gaid Salah à Ouargla pour un autre 26 mars ?   Demain, lundi 15 avril 2019, le général major, Gaid Salah, sera à Ouargla, 4 eme région militaire, pour une visite de 4 jours. Une visite qui aura lieu après un 8 eme vendredi de grandioses manifestations et de très nombreuses autres marches... Lire la suite

    Gaid Salah à Ouargla pour un autre 26 mars ?

     

    Demain, lundi 15 avril 2019, le général major, Gaid Salah, sera à Ouargla, 4 eme région militaire, pour une visite de 4 jours.
    Une visite qui aura lieu après un 8 eme vendredi de grandioses manifestations et de très nombreuses autres marches sectorielles quotidiennes, rejetant toutes décisions prises après le 22 février dont l'appel à l'application de l'article 102.
    Ce général major, qui a pour habitude de donner des instructions à une autorité politique dont il est difficile de cerner l'épicentre, annoncerait-il l'éviction d'Abdelkader Bensalah, le tout nouveau président intérimaire, sitôt désigné, sitôt rejeté?
    Rappelons-nous, c'était depuis Ouargla, le 26 mars dernier, que le général major avait appelé à l'application de l'article 102 de la constitution. Ce qui fut fait. Comme une lettre à la poste. Mais une lettre, envoyée depuis des années, que la poste n'a pas remise à qui de droit.
    L'application de cet article avec la désignation de Bensalah n'a pas répondu aux attentes et aux calculs politiques du système puisque, vendredi dernier, les algériens ont encore dit non. Ils ne veulent que le départ d'un système corrompu.
    Ironie du sort, demain, il sera dans cette même région où le sort de Bouteflika a été scellé.
    Serait-ce dans cette région militaire que se prenaient les grandes décisions? Serait-ce dans cette région militaire que se lançaient les baromètres politiques?
    Serait-ce à partir de cette 4 eme région militaire que Bensalah serait destitué parce que le peuple ne veut pas de lui?
    Serait-ce dans cette région militaire que le général s'adjugerait le titre de "messie" de la république ou y serait-il pour annoncer la fin du système, à commencer par lui, puisque tout ce qui a été entrepris pour répondre au Mouvement n'a suscité que colère?
    Serait-il l'homme qui aurait le souci, la lucidité et l'intelligence d'extraire la république de l'emprise militaire en démissionnant?
    Saurait-il marquer l'histoire?
    L'histoire attend et retiendra.
  • A.BENHADJI, Militant

    A chaque période, ses hommes et ses mécanismes Après 57 ans de résignation politique et malgré de nombreux soubresauts populaires, à des périodes distinctes de l’histoire de la lutte des algériens pour la liberté et la démocratie et ce, face à un système liberticide, autocrate et prédateur qui a régné avec... Lire la suite

    A chaque période, ses hommes et ses mécanismes

    Après 57 ans de résignation politique et malgré de nombreux soubresauts populaires, à des périodes distinctes de l’histoire de la lutte des algériens pour la liberté et la démocratie et ce, face à un système liberticide, autocrate et prédateur qui a régné avec la force et la ruse, un nouvel espoir jaillit des fin fonds de ce peuple qui a dit à l’unisson : Non à l’humiliation et l’indignité, rejeté massivement la mascarade préparée par un régime finissant, devenu une menace pour le pays tout entier, il a crié haut et fort la nécessité de l’effacement de la caste vieillissante au pouvoir qui n’a généré au pays que désarroi, rapine et décadences en série.

    Le peuple, uni comme jamais et débarrassé de l’ensemble des germes de discorde et désunion, qui étaient auparavant injectés par le pouvoir en fonction des conjonctures (comme régionalisme, ethnisme, religiosité et autres) pour maintenir son pouvoir illégitime et anti national à l’abri de toute contrariété, a sonné le glas de la gérontocratie en entier.

    Des millions d’algériens dans les rues de l’ensembles des villes du pays, un véritable referendum d’autodétermination à ciel ouvert, depuis des semaines scandent des slogans hostiles au système et réclament une Algérie nouvelle, une Algérie de l’espoir .

    Les peuples du monde sont subjugués, ébahis et suivent avec attention la suite d’un mouvement unique dans sa forme et son style. La variété des couleurs, des slogans et des catégories sociales a imprimé au mouvement un caractère revendicatif déterminant et limpide.

    Les acquis se suivent mais ne se ressemblent pas :

    - Réappropriation du droit de manifester dans les rues

    - Unité dans l’action

    - Un 5eme mandat pour BOUTEFLIKA abandonné

    - La prolongation du 4eme abandonné

    - Démission du gouvernement OUYAHIA

    - Démission du président BOUTEFLIKA

    - Mise à l’écart du général TARTAG

    - Crise au niveau de cercles d’oligarques, partis d’alliance de la honte et structures de masses superflues

    - Libération de la justice de la joute du système

    - Libération para-totale des médias

    Des débats indéterminés se tiennent sur l’ensemble des canaux d’information, dans les rues et dans les foyers algériens où la suite des évènements est abordée, tantôt avec espoir et euphorie tantôt avec inquiétudes et scepticisme. En fin, les langues se délient et les algériens se réapproprient la rue et la politique après des décennies de mutisme et d’indifférence.

    Les débats qui étaient, pas si lointain jugés élitistes sont désormais, à la portée de la quasi-totalité des algériens. Les mots : constituante, constitution, transition politique ou constitutionnelle et autres jargons……… jaillissent des bouches des citoyens , à longueur de journées. Les algériens sont décidés d’aller vers une autre période tout en étant armé des substituts nécessaires pour s’écarter définitivement de la duperie et la surenchère.

    Comme attendu c’est dans l’ordre des choses que des divergence d’opinion paraissent au niveau de classe politique et intellectuelle sur la maniéré et les moyens à mettre en œuvre pour parvenir à cette Algérie nouvelle , espérée par tous. Certains évoquent une solution constitutionnelle et d’autres souhaitent et militent pour une sortie politique avec des mécanismes extraconstitutionnels.

    L’armée, colonne vertébrale du système institutionnel national et par le biais de son parte parole a usé de messages tonitruants à l’égard du HIRAK, entamé depuis le 22/02/2019.

    Ainsi, après un soutien au 5eme mandat, elle vire graduellement vers un soutien franc aux revendications populaires avec les résultats que l’on a cités précédemment mais qui demeure intransigeante au maintien de l’ordre constitutionnel, décrié pourtant par l’écrasante majorité de la classe politique, l’élite et les citoyens du HIRAH. Cette position lui a valu quelques soutiens mais beaucoup d’inimitiés même si l’on comprend l’attitude à l’égard de l’opinion internationale qui elle est intransigeante lorsque les structures militaires se mêlent du politique et malmènent directement les pouvoirs civils élus.

    A ce stade de la contestation du régime, il est souhaitable que notre armée se résigne à assumer ses missions constitutionnelles tout en étant garante de tout processus qui sera décidé par le HIRAK. Se projeter au-devant de la scène politique sans réel besoin est susceptible de porter atteinte à son image, son intégrité et sa cohésion car elle est composée d’enfants du peuple issus de toutes les régions qui, chacun dispose de sensibilités et de convictions au même titre que les autres citoyens.

    Il est important que notre armée reste dans ses missions constitutionnelles mais elle n’a pas le droit d’imposer cet impératif au peuple et au corps politique, en ces moments de salut national.

    La constitution, maintes fois violentée par BOUTEFLIKA sans référendum populaire en recourant à l’approbation de chambres croupi antes et illégitimes APN et sénat est aujourd’hui engrossie . on doit l’avorter si non elle nous produirait, dans trois mois ,un enfant illégitime qui serait le futur président de la république.

    Une transition constitutionnelle de trois mois, pilotée par un personnel vomi et rejeté par la population et qui, de surcroit, n’inspire pas confiance n’apportera pas de solution à la situation actuelle.

    Qui sont ces candidats sérieux qui postuleraient à l’encontre de la volonté du peuple ?

    En 03 mois, le HIRAK aurait-il son ou ses leaders candidats ?

    03 mois sont-ils suffisants pour créer les conditions d’une élection honnête et limpide dans un climat serein et motivant ?

    Si le peule exprime un niet à la proposition, pour qui et par qui organiser cette élection ?

    Les consciences sont ainsi interpellées et les volontés sont sollicités afin de réserver une suite heureuse à ce HIRAK qui nous mènera, à la fin d’une transition rationnelle, vers une ALGERIE meilleure, souveraine et solidaire et de proscrire en urgence cette transition constitutionnelle qui perpétuera le système en place pour des décennies encore.

    Tout le monde doit comprendre que cette phase correspond à une période complexe qui entérinera la fin et mort d’un corpus et la naissance d’un autre. Il y a lieu d’accompagner cet accouchement délicat et de prendre soin de la croissance de ce nouveau-né, surtout lors de la phase prochaine d’immaturité.

    Ce qui reste des institutions, l’ANP et l’ensemble de la classe politique doivent porter aide et soutien à ce fruit-né qui sera la matrice d’une nouvelle Algérie de paie, de fraternité et de dignité.

    A l’adresse des apparatchiks, aux tenant de l’ordre ancien, aux apprentis sorciers qui veulent un statut quo et la régénérescence du système après accalmie, vous vous trompez lourdement. Le peuple Algérien a recouvert sa souveraineté, confisquée depuis 1962 et il n’acceptera plus jamais de la conjurer quel qu’en soit le tribut.

    Il est indispensable de s’élever à la rationalité et de dépasser nos querelles passées qui ont fait de nous des sujets vivant juste ensemble, parfois même les uns contre les autres. La classe politique et les élites ayant immergées, de par leurs positions courageuses passées doivent se mettre à table et souscrire une feuille de route objective et précise, avec des échéances déterminées, permettant un retour à la légitimité populaire tout en écartant le syndrome de l’ancien système. Cette feuille de route doit être remise à l’état-major pour enrichissement et mise en pratique.

    Cette façon d’agir mettra au-devant la responsabilité du corpus politique et prémunira l’institution militaire de tout reproche interne ou externe.

    L’institution militaire, à travers les expériences passées, a raison de s’accrocher à la solution constitutionnelle en l’absence d’une offre politique consensuelle alternative. Elle ne veut pas emprunter une voie qui n’est pas la sienne au risque de lui porter prochainement toute velléité d’échec.

    C’est à la classe politique et les élites nationales de prendre l’initiative d’élaborer un mémorandum consensuel précis, en toute urgence, comprenant :

    1- Le délai de la transition

    2- Les organes de la transition munis de leurs hommes et femmes

    3- Les mécanismes de la transition.

    Il serait un non-sens de demander à l’armée de proposer un processus extra-constitutionnel tout en affirmant un vœu pieux de l’éloigner du marécage politique, même si son image passée ne l’absout pas de ses immixtions répétées, couronnées des résultats que l’on connait.

    Les élites et classe politique sont mises devant leurs responsabilités historiques afin d’initier un processus consensuel de transition, qui sera accompagné par l’institution militaire et débouchant à terme vers une élection présidentielle transparente, incarnant le début du renouveau national.

  • Achour Boufetta

    Arrêtez cette absurde présidentielle et partez ! Avec qui voudriez-vous tenir votre élection, messieurs les décideurs, vous qui foulez à vos pieds la principale revendication du Mouvement qui exige votre départ pur et simple? Avec qui voudriez-vous aller à cette élection présidentielle que vous avez fixée ignorant, outrepassant et défiant le refus... Lire la suite

    Arrêtez cette absurde présidentielle et partez !

    Avec qui voudriez-vous tenir votre élection, messieurs les décideurs, vous qui foulez à vos pieds la principale revendication du Mouvement qui exige votre départ pur et simple?

    Avec qui voudriez-vous aller à cette élection présidentielle que vous avez fixée ignorant, outrepassant et défiant le refus du peuple de toute autre entreprise que le départ du système?

    Avec qui voudriez-vous tenir cette présidentielle alors que le peuple est dans la rue et ceux censés la valider, les juges, vous disent, bruyamment, ce samedi 13 avril, qu'ils refusent de l'encadrer.

    Avec qui tiendriez-vous cette élection, une élection qui n'est pas celle du peuple, qui n'est pas celle pour laquelle il manifeste chaque vendredi et pour laquelle, chaque jour, des catégories sociales et professionnelles marchent?

     Que ferait, face à ce refus, face à cette détermination populaire, Abdelakder Bensalah, indûment désigné président intérimaire, lui à qui une feuille a été remise pour application illico presto? Oserait-il, lui et ceux qui l'actionnent, aller jusqu'au bout de leur illogique, de leur politique de la terre brûlée?

     Avec qui et sur qui compterait le général major, Ahmed Gaid Salah, pour accompagner sa transition maintenant que les civils, le peuple, les juges lui rappellent, plus d'une fois, que sa feuille de route est rejetée dans sa forme et dans son fond ?

    Tiendriez-vous une élection sans campagne électorale?

     Tiendriez-vous une présidentielle sans électeurs?

     Tiendriez-vous une présidentielle contre le peuple?

     Tiendriez-vous une présidentielle en dehors des bureaux de vote puisqu'ils seront boudés et par les électeurs et par les agents habituellement réquisitionnés?

     Ou alors, ouvririez-vous les bureaux de vote pour installer les urnes et les bourrer comme vous avez l'habitude de le faire, une pratique grâce à laquelle vous êtes arrivés au pouvoir, ce pouvoir que vous refusez de quitter?

     Hélas, vous avez entendu mais vous ne voulez pas écouter; vous continuez à mépriser et à ignorer subrepticement les revendications populaires, préférant miser sur l'essoufflement du mouvement, sur la répression, sur la police politique, sur l'intox, sur le mensonge, sur le parasitage, sur les divisions, sur les peurs.

     Les violences policières et les gaz qui nous font pleurer peuvent, peut-être, et encore, nous empêcher de marcher, mais ils ne pourront jamais nous contraindre à voter.

     Cela est dans l'ordre naturel d'une détermination populaire.

  • Achour Boufetta

    Pourquoi mater des manifestants pacifiques?  A chaque intervention rapportée et retransmise par la télévision gouvernementale, le général major, Gaid Salah, louait la maturité et le pacifisme du peuple qui manifeste depuis le 22 février. Dans ses interventions, il portait de très graves accusations contre de hauts responsables, au sommet du pouvoir, qui... Lire la suite

    Pourquoi mater des manifestants pacifiques? 

    A chaque intervention rapportée et retransmise par la télévision gouvernementale, le général major, Gaid Salah, louait la maturité et le pacifisme du peuple qui manifeste depuis le 22 février.

    Dans ses interventions, il portait de très graves accusations contre de hauts responsables, au sommet du pouvoir, qui pillaient, sévissaient, et, pire, décidaient à la place du président.

    Mais, instinct répressif oblige, il a dû oublier ses hommages en optant pour une méchante violence contre des étudiants, ce 10 avril, et contre le peuple, ce 12, dans les rues d'Alger.

    On ne peut, en aucun cas, s'en prendre à une maturité d'un peuple, on ne peut en aucun cas mater un pacifisme d'un peuple, à plus forte raison lorsque ces qualités, lorsque ces valeurs sont reconnues par ceux-là mêmes qui ont fait intervenir la force publique.

    Quels arguments avanceraient Gaid, Bedoui et consorts pour justifier une violence contre des manifestants qu'ils reconnaissent, pourtant, mûrs et pacifiques?

    Quelles raisons avancerait le pouvoir pour justifier le déploiement disproportionné, injustifiable, agressif des forces de l'ordre, dans les rues d'Alger et les blocages routiers?

    Le peuple ne serait-il pacifique pour le pouvoir que lorsqu'il a besoin de son pacifisme intéressé pour lui faire admettre, par la douceur, ce qu'il avait l'habitude de faire passer par la force avant le 22 février?

    Non, ou bien le pouvoir reconnait la justesse de ses revendication portées par une maturité et un pacifisme exemplaires et y accède, ou bien qu'il lui dénie le droit de se révolter et retourne à sa nature qui semble lui coller atrocement.

    On ne peut souffler le chaud et le froid à la fois.

    Ou le pouvoir veut céder ou il ne veut pas!

  • Achour Boufetta

    La désignation d'Abdelkader Bensalah, en tant que président intérimaire, est totalement rejetée par le peuple, ce vendredi 12 avril. Un 12 avril qui a vu la rue gonder, encore et toujours plus déterminée. Un 12 avril qui a dit son seul et dernier mot. Malgré les annonces, malgré les discours, malgré... Lire la suite

    La désignation d'Abdelkader Bensalah, en tant que président intérimaire, est totalement rejetée par le peuple, ce vendredi 12 avril. Un 12 avril qui a vu la rue gonder, encore et toujours plus déterminée. Un 12 avril qui a dit son seul et dernier mot.

    Malgré les annonces, malgré les discours, malgré les intimidations, malgré les menaces, la revendication du Mouvement n'a pas changé: fin du système.

    L'option, les positions, la feuille de route, les injonctions du général major Gaid Salah sont de nul effet. Mieux, elles sont rejetées dans la forme et dans le fond par la rue.

    Il lui revient de revoir son attitude et de s'aligner sur les exigences non négociables, fermes et claires du peuple à savoir le départ du système qu'il tente de sauver en proposant des changements en son sein, c'est-à-dire en famille, dans le sérail, dans le régime.

    Ce 8 eme vendredi, grandiose, impressionnant, pacifique, magnifique et mémorable devrait amener les décideurs à la réflexion, la sagesse et à la prise de conscience: l'heure n'est plus aux tergiversations, ni aux calculs, ni à l'usure, ni aux menaces surtout pas à la violence.

    La fin de l'imposture, de l'injustice, du despotisme, du népotisme, de la prédation, du mépris a sonné. Elle est dans toutes gorges profondes et bruyantes qui scandent, chaque vendredi, et particulièrement, ce dernier vendredi :"Partez!"

    Charge aux décideurs de donner suite, une suite dans le sens voulu par un peuple qui, des années durant, a vécu dans les interdits et la misère.

  • Yazid Haddar

    C’est l’arnaque de la révolution en cours ! Comment faire du neuf avec du vieux ! C’est l’équation que le chef d’état majore doit y répondre ! Comment voulez-vous rendre au peuple sa révolution en mettant sur la tête de l’Etat des personnes que le peuple demande de les «... Lire la suite

    C’est l’arnaque de la révolution en cours ! Comment faire du neuf avec du vieux ! C’est l’équation que le chef d’état majore doit y répondre ! Comment voulez-vous rendre au peuple sa révolution en mettant sur la tête de l’Etat des personnes que le peuple demande de les « dégager » ? Comment voulez-vous que le système changer, quand les mêmes personnes qui l’ont amené au mauvais port, le conduisent encore ? En effet, si l’armée tient réellement au respect de la constitution, les représentants les plus impliqués doivent démissionner de leur propre gré, s’ils leur restent un grain de dignité et d’esprit de citoyenneté pour ce pays.

    Les arguments présentaient à ce jours sont d’une impudente mauvaise foi, voire au mépris de toutes les objections, de toutes les oppositions et selon une méthode qui contredit toutes ces intentions d’ouverture sur une démocratie plus ouverte et une construction d’une nouvelle république, qui répondra au nouvelles aspirations citoyennes. Les solutions existent toujours ! Il faut seulement de la volonté pour sortir le pays de risque permanent qui la guette. Ne laissez pas que les événements gâtent ce vent qui réveillé la conscience citoyenne. Donnons à notre peuple l’espoir dont il veut construire.

    Cependant, on ne devrait pas croire que les tenants du « système » vont abandonner le navire sans laisser des dégâts collatéraux. En effet, ils ont déjà miné la société par des antagonismes idéologiques et sociologiques marquant, construit depuis des décennies. Ils ont instauré la culture chacun pour soi, ils s’imposent comme des « sauveurs » du déluge ! Après nous le déluge ! Ces antagonismes divergents alimentent la haine opposée en renforçant l’idée de patriote/harki, grande/petite ville, régionaliste/nationaliste, croyant/incroyant, etc., en s’appuyant, sur les veillaient divergences linguistiques et surtout au niveau de la formation des élites !

    En effet, cette fausse conscience éclairée, comme l’a exprimer Peter Sloterdijk, qui est un monde régi par un rapport de force et d’intérêt, à fait perdre le sens de la citoyenneté et surtout débattre dans un cadre calme sur les points qui divergent afin d’aboutir à une constriction des idées bénéfiques et consensuelles !

    Il est temps que cette révolution devient un moteur de la mutation sociale. En outre, c’est une raison pour commencer de renforcer toute idée, où tout citoyen soucieux de l’intérêt public (que le peuple et l’armé doivent s’épauler l’un sur l’autre) pour construire une nouvelle république. La responsabilité est entre vos mains !

  • Achour Boufetta

    Et maintenant que, après la désignation d'Abdelkader Bensalah comme président intérimaire, les marches ne se sont pas arrêtées, amis amplifiées, que répondrait le pouvoir? Et maintenant que le premier ministre, Noureddine Bedoui, le président du Conseil constitutionnel, Tayeb Belaiz et le système dans sa totalité sont rejetés, qu'elle serait la réponse? Et... Lire la suite

    Et maintenant que, après la désignation d'Abdelkader Bensalah comme président intérimaire, les marches ne se sont pas arrêtées, amis amplifiées, que répondrait le pouvoir?

    Et maintenant que le premier ministre, Noureddine Bedoui, le président du Conseil constitutionnel, Tayeb Belaiz et le système dans sa totalité sont rejetés, qu'elle serait la réponse?

    Et maintenant qu'aucun dispositif routier, aucune menace, aucun discours, aucun rendez-vous électoral n'ont dissuadé les algériens, encore plus nombreux, de redescendre dans la rue, que proposerait le système?

    Et maintenant que le peuple refuse et rejette tout ce que le pouvoir lui a proposé depuis le 22 février?, que décideraient les décideurs?

    Et maintenant que, en ce 8 eme vendredi, le peuple a dit Non au changement dans le système, a dit Non à tout le système, que se passerait-il dans la tête de ceux qui veulent s'y maintenir contre ce peuple?

    Le système aurait-il l'intelligence de saisir ce message clair et cette réponse sans équivoque délivrés par le Mouvement: son départ pur et simple?

    Ou alors nous ferait-on patienter pour nous faire croire en la bonté, la générosité, la clairvoyance et le patriotisme d'un messie en treillis?

    N'oublions pas que la démission de Bouteflika auquel le Mouvement refusait et interdisait le cinquième mandat a été attribuée à l'intervention du général major.

  • Brahim TAZAGHART

    Pourquoi réprimer une marche pacifique, à la grande poste et Audin, alors que les manifestants commençaient à quitter les lieux ? A qui profite le chaos que des parties veulent installer ? Le pouvoir a-t-il reçu des pressions extérieures pour le faire ? Le caractère pacifique qui commence à créer un effet d’entraînement... Lire la suite

    Pourquoi réprimer une marche pacifique, à la grande poste et Audin, alors que les manifestants commençaient à quitter les lieux ?

    A qui profite le chaos que des parties veulent installer ?

    Le pouvoir a-t-il reçu des pressions extérieures pour le faire ?

    Le caractère pacifique qui commence à créer un effet d’entraînement au Mali, en Mauritanie fait-il peur à un pouvoir qui ne désire pas rendre des comptes et à des puissances qui ne veulent pas perdre leur emprise sur notre continent ?

    Je tiens à dénoncer énergiquement cette répression honteuse tout en observant que ce tournant répressif coïncide avec les manœuvres militaires sur l’étendu de nos frontières !!

    J’interpelle l’ANP à assumer son rôle que dicte l’article 28 de la constitution et de rester au côté du peuple.

    L’histoire sera sans appel !

  • Achour Boufetta

    Après le discours du général major Ahmed Gaid Salah, prononcé ce mercredi à Oran, la désignation d'Abdelkader Bensalah en tant que président intérimaire, les algériens sont encore sortis, toujours très nombreux, pour exiger le départ du système, de tout le système, pour refuser ce qui vient de leur être proposé... Lire la suite

    Après le discours du général major Ahmed Gaid Salah, prononcé ce mercredi à Oran, la désignation d'Abdelkader Bensalah en tant que président intérimaire, les algériens sont encore sortis, toujours très nombreux, pour exiger le départ du système, de tout le système, pour refuser ce qui vient de leur être proposé ce mercredi 10 avril par un congrès de parlementaires, des parlementaires-fonctionnarisés, obéissant au pouvoir en place, ce pouvoir décrié.

    Ahmed Gaid Salah qui se comporte en responsable politique, lui qui a appelé à l'application de l'article 102, et qui continue à appeler à appliquer les article 7 et 8, soutient ce système, lui qui dénonce la fraude, la corruption, des maux qui ne sont pas nouveaux mais une nature de ce système dans lequel il fait partie et qu'il ne semble pas dénoncer mais soutenir dans son ensemble, sa composante, son ossature.

    Une revendication qui consiste en le départ du régime que ne semble pas bien saisir le général major, lui qui, en tant que vice-ministre de la Défense, a accueilli favorablement la nomination de Bensalah, c'est-à-dire un changement dans l'esprit du système.

    Une revdenciation que ne semblent pas, non plus, saisir Abdelakder Bensalah, Noureddine Bedoui et Tayeb Belaiz.

    Abdelakder Bensalah, président intérimaire, un homme du sérail, un homme issu d'un parti fraudeur, est rejeté, décrié est "invité" à s'en aller, lui et son système. Tout comme Bedoui, premier ministre, Tayeb Belaiz, président du Conseil constitutionnel.

    Une revendication claire, nette et précise à laquelle le système oppose fuite en avant, ruse, usure, provocation, manipulation, tergiversation, replâtrage et menaces.

    Une revendication politique à laquelle le système oppose une réponse constitutionnelle, une constitution que ce même système, pour se pérenniser, a violée des années durant.

    Le départ du système ne veut pas dire changer dans le système, ni sacrifier des têtes. Le départ du système veut dire rupture avec cette hydre tentaculaire qui a ruiné le pays, avec ses pratiques, avec ses symboles, ses idéologues, ses concepteurs, ses laudateurs et ses soldats.

    Le départ du système c'est la démission, c'est le départ de tous ceux qui sont impliqués dans le désastre national.

    C'est le 8e vendredi, un 8e vendredi qui n'est, semble-t-il, pas pris à sa juste valeur. Un 8e vendredi auquel est opposée une sourde oreille.