search-form-close

Contributions de lecteurs

  • Md Amokrane Tighilt

    À partir du 22 février 2019, tout le peuple algérien s’est retrouvé dans sa diversité et ses démembrements, de l’est à l’ouest et du nord au sud. Il s’est levé comme un seul homme, un poing à la face du régime, pour rejeter le 5ème mandat de Bouteflika et exiger... Lire la suite

    À partir du 22 février 2019, tout le peuple algérien s’est retrouvé dans sa diversité et ses démembrements, de l’est à l’ouest et du nord au sud. Il s’est levé comme un seul homme, un poing à la face du régime, pour rejeter le 5ème mandat de Bouteflika et exiger la chute du Système. Cette force tranquille et pacifique appelle de tous ses vœux une Algérie libre et démocratique qui saura reconnaître l’ensemble de ses enfants dans la vie et la justice. Jeunes, moins jeunes, hommes, femmes, enfants se sont retrouvés dans la rue et toutes les villes du pays, marchant au même pas et au même rythme, libérant leur souffle, une colère longtemps contenue.

    Ses pancartes, dessins et écriteaux, tout aussi originaux les uns que les autres, ne disent pas seulement leurs frustrations, le déni et l’étouffement que le peuple subit depuis septembre 1962, le coup d’état de l’armée des frontières qui a confisqué sa Révolution, mais ils parlent aussi et surtout du projet de société qu’ils souhaitent pour eux et leurs enfants.

    Le Pouvoir, à sa tête Abdelaziz Bouteflika, ses frères et ses hommes liges, qui ont édifié une république de copains et de coquins, est resté sourd et muet à cette clameur qui, tous les jours, submergeait le palais.

    Des millions d’hommes, de femmes et d’enfants ont marché et marchent encore, dans un même mouvement et un même souffle. Pendant six semaines, six vendredi de suite, plus d’un mois, le président, sa fratrie et leurs porte-voix se sont emmurés dans le silence, répondant par le mépris et le reniement à cette « masse » longtemps considéré par eux comme une populace insignifiante. Ils n’ont pas voulu écouter et entendre cette force tranquille et pacifique qui manifestait sa désapprobation. Mais…, ils ont entendu la force brutale, le bruit de bottes des militaires à leur porte, celle qui les a portés au pouvoir. En moins de deux heure, le 2 avril 2019 au soir, le président Bouteflika, aussi ministre de la défense nationale, fait semblant de démissionner, alors qu’il est démis par la menace et l’invective par son vice-ministre, Gaïd salah, également chef d’état-major.

    Cette destitution s’est effectuée dans un climat de lutte intestine entre clans rivaux digne de la « Camorra » italienne. Le vieux général a sommé la « bande de malfaiteurs » de déguerpir d’El-Mouradia sans tergiverser et vite ! Ce à quoi les Bouteflika ont obtempéré sans rechigner, montrant par cela qu’ils ne comprenaient que le langage de la force brutale, celle qui les a portés aux plus hautes fonctions et qui vient de les démettre.

    C’est par un coup de force, et non pas le suffrage universel, que Bouteflika a été porté au pouvoir en 1999, c’est par un coup de force renouvelé qu’il a été reconduit en 2004, puis en 2009, après le viol de la constitution, c’est par la force qu’il a été maintenu en 2014 et qu’il a voulu repasser en avril 2019, un vrai Roi. Il est normal qu’il n’écoute pas le peuple qui n’a jamais compté pour lui et qu’il a abusé depuis 20 ans par ses mensonges et ses fourberies. Seule la force brutale dont il connait l’efficacité pouvait le déloger de l’olympe.

    Maintenant, il ne faut pas se tromper. Ceux qui croient que GaId salah veut sauver le pays se foutent le doigt dans l’œil. Il a seulement pris Saïd Bouteflika et son clan de vitesse, car ils voulaient le descendre par un décret présidentiel. Si Gaïd a sacrifié ses copains qu’il a d’ailleurs servi avec fidélité jusqu’au bout, s’aventurant même à menacer le peuple au début des manifestations pour soutenir Fakhamatouhou, il ne lâchera jamais le système qui lui confère le pouvoir, Il voudra le sauver pour se sauver lui-même, il ne va pas scier la branche sur laquelle il est assis. Le commandement militaire a aussi ses ripoux et ses « affairistes » qu’il ne va pas s’aventurer à démettre pour les envoyer devant les tribunaux. C’est maintenant que les choses se compliquent.

    C'est en fait lui le plus gros morceau, si le clan des Bouteflika avait le pouvoir politique et était habilité à parlementer avec le peuple, Gaïd Salah, lui, non..., et pourtant c’est le seul interlocuteur qui reste. Maintenant, la rue aura sûrement à affronter une force brutale, perverse et silencieuse. Quoi faire et comment ? Ce sont les questions de l'heure. Provocations, arrestations, bastonnades, manœuvre et coups fourrés commencent déjà à se faire sentir… C’est maintenant que le combat commence, le vrai.

    Le militaire a toujours été derrière le pouvoir et ce n’est pas aujourd’hui qu’il va se conformer aux principes de la Soummam. Le recours à l’article 102 et son imposition par le commandement militaire consacre la continuité… dans la continuité ! La nomination de Ben Salah à la place de son promoteur, le maintien du gouvernement Bedoui et du conseil constitutionnel de Belaïz, sont loin d’être innocents. Ce qui vient d’être ainsi confirmé par le chef d’état-major, en visite à Oran, le 10 de ce mois d’avril : « Il est irraisonnable de gérer la période de transition sans les institutions qui organisent et supervisent cette opération, et ce, au regard des conséquences découlant de cette situation qui pourraient compromettre tout ce qui a été réalisé depuis l’indépendance à ce jour, en termes d’acquis et de réalisations qui demeurent la fierté des générations. »

    Comment remettre en cause le pouvoir militaire et le système qui demeurent pour lui un acquis et une réalisation irremplaçables aux regards des générations, ces mêmes générations qui les dénoncent aujourd’hui dans la rue ?

    Dans tous les cas Gaîd Salah et le commandement militaire sont aux premières loges et décident qu’on le veuille ou non de la nature de la transition et des modalités de son déroulement. L’armée qui disait se tenir loin du politique est en plein dedans, suivant une idéologie, et entend imposer sa volonté coûte que coûte. Gaïd Salah justifie sa position contradictoire à la volonté du peuple par… la volonté du peuple ! Il dit : « Je voudrais en cette occasion rappeler de nouveau que je me suis engagé personnellement à soutenir le peuple en cette étape cruciale et de me tenir à ses côtés, en dépit des voix qui s’élèvent aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur, exaspérées par la forte cohésion entre le peuple et son Armée. » Toute opposition est de fait considérée comme inacceptable. Il menace même les Algériens d’un éventuel état d’exception au cas où ils ne voudraient pas se conformer à leur solution constitutionnelle et légaliste selon eux.

    Le peuple algérien en son temps a bouté dehors le colonialisme français et la 4ème puissance militaire mondiale. Il peut par conséquent, et sans effusion de sang, avec sa mobilisation, sa détermination et son sourire, foutre dehors ce colonialisme intérieur et son état-major militaire. Sa victoire est inéluctable. Le pacifisme, il faut le savoir depuis Gandhi, est une arme redoutable, et cette force immense et tranquille viendra à bout de toutes les épreuves. Ce n’est pas à Gaid Salah et à sa force brute et brutale de décider du destin d’un peuple aussi grand et magnifique.

  • Collectifs des chercheurs.e.s permanents et personnel de soutien à la recherche

    Individuellement engagés dans le mouvement populaire pacifique, que vit notre société, nous entendons aujourd’hui en tant que collectif des chercheur.e.s et personnels de la recherche, exprimer notre soutien aux contestations qui ont cours depuis le vendredi 22 février 2019. C’est en tant que corporation professionnelle que nous soutenons ce mouvement historique,... Lire la suite

    Individuellement engagés dans le mouvement populaire pacifique, que vit notre société, nous entendons aujourd’hui en tant que collectif des chercheur.e.s et personnels de la recherche, exprimer notre soutien aux contestations qui ont cours depuis le vendredi 22 février 2019.
    C’est en tant que corporation professionnelle que nous soutenons ce mouvement historique, et les revendications populaires relatives au changement du système politique et de l’édification d’une république démocratique et populaire, qui consacrera l’Etat de droit, la justice sociale et la solidarité citoyenne.
    A l’instar de nombreuses institutions publiques, la recherche scientifique est malmenée par la marginalisation de ses institutions, l'amoindrissement de ses ressources et le contrôle de ses orientations de recherche. Celle-ci s’est vue confisqué sa mission fondamentale de production de la connaissance par un ordre politique inculte. Cet ordre a œuvré méthodiquement à la mise à l’écart de toutes les compétences académiques nationales et au démantèlement progressif de notre secteur, en portant à sa direction des personnages « Tartufeens » agissant pour le compte de cercles clientélistes ; bien loin de toute stratégie rationnelle qui devrait penser le développement de notre nation et participer effectivement à la réalisation des conditions objectives allant dans le sens du bien-être social. La recherche doit être reconsidérée pour le bien commun et être un levier pour la prise de décision institutionnelle et sociétale.
    Nous collectif des chercheur.e.s et personnel de la recherche, œuvrons activement pour la rupture avec le système politique actuel, et pour la promotion d’une recherche libre de toutes pesanteurs. Que cette recherche pense le développement du pays dans le cadre d'un projet de société qui profite à toutes et tous!

    Ainsi le collectif des chercheur.e.s dit oui à la démocratie, oui à la liberté d’expression, oui au respect de la loi. Gloire au peuple algérien.


    Collectifs des chercheurs.e.s permanents et personnel de soutien à la recherche

    • CREAD
    • UDES
    • CNRPH
    • CDER
    • RASYD (Unité CRASC)
  • LES CONSTITUTIONS DU SYSTÈME CONTRE LE PEUPLE « Silmya » et « Dégage  Système », semblent être les mots d'ordre qui dominent les revendications du mouvement vers une révolution. Silmya n'a pas besoin de définition puisqu'elle est notre pratique dans chacune des manifestations. Relevons juste, à notre grand bonheur, que c'est une cinglante critique du fumeux... Lire la suite

    LES CONSTITUTIONS DU SYSTÈME CONTRE LE PEUPLE

    « Silmya » et « Dégage  Système », semblent être les mots d'ordre qui dominent les revendications du mouvement vers une révolution.

    Silmya n'a pas besoin de définition puisqu'elle est notre pratique dans chacune des manifestations. Relevons juste, à notre grand bonheur, que c'est une cinglante critique du fumeux «l'homme est un loup pour l'homme» de Thomas Hobbes par certains dans les médias. Leur peu les empêchent-ils de voir le respect mutuel, la solidarité, la dignité, l'amour, toutes ces valeurs renouvelés sans cesse dans les manifestations de « la rue ». Cela est déjà une révolution. C'est notre premier butin à défendre jalousement.

    Je cite Hobbes pour répondre à ceux qui s'en réclament comme protection contre « le chaos de la rue ». Il faut se voiler les yeux pour ne pas voir que le chaos et la violence sont à l'intérieur des palais. Et cela depuis le premier coup d'Etat perpétré par la deuxième série de 3B, Ben Bella-Boumédiene-Bouteflika, à l'origine du système. Développons.

    Leur Système et ses composants.

    C'est toute l'histoire de l'Algérie depuis la trahison criminelle du Congrès de La Soummam. Je rassure le lecteur, il ne sera relaté ici que ce qui me semble être les faits fondateurs du système.

    Le but de cette modeste contribution sera juste de tenter de rappeler des faits connus qui fondent leur Système. Tenter de dresser une cohérence.

    Le clan d'Oujda est une créature de ceux ( la première série 3B Boussouf-Bentobal-Belkacem) qui ont enterré le Congrès de La Soummam en assassinant son principal défenseur, leur frère de lutte, Abane Ramdane. Certains ouvrages décrivent la genèse.

    Paré du sang de Abane, se préparant à l'abri de toute action contre l'armée coloniale, le clan d'Oujda va déchaîner ses forces, accumulées pendant sa planque, contre ses frères, vrais vainqueurs mais bien plus démunis. Au sang de Abane va s'ajouter une rivière qui deviendra fleuve jusqu'à nos jours. Tout le sang qui a coulé depuis l'Indépendance est de la responsabilité du système. Car il est porteur de toute la violence depuis l'Indépendance.

    La guerre du clan contre les Algériens est son acte de naissance, et restera son seul acte de bravoure, son fondement réel, et son mode d'existence.

    Tous les actes qui suivront, et de toutes natures, renforceront cette guerre jusqu'à ce jour.

    Tous les moyens, militaires, politiques, économiques, sociaux, juridiques, seront déployés pour écraser le peuple.

    Dans un premier temps, la désormais mafia tente de cacher cela derrière un habillage juridique, pour tenter de se donner une légitimité, puis il la suspend étant convaincu d'être à l'abri, derrière les seuls moyens de violence existant.

    Ils ont voté leur première Constitution à la sauvette au cinéma Majestic. Par ce document, comme habillage juridique de leur violence militaire, la bande de criminels spolie tout un peuple de sa nouvelle indépendance très chèrement payée. Désormais seul le FLN a droit d'exister, le reste des militants connaîtra la mort, la torture, et pour les plus chanceux l'exil. Le pays, avec tout ce qui le compose, économie, droits sociaux, champs politique et culturel, devient ainsi la propriété d'une bande de criminels incultes assoiffés de tout, pouvoir, reconnaissance. La vie du peuple est de nouveau confisquée. Aux chants et youyous de joie d'une liberté furtivement retrouvée, succède la terreur de nouveaux enlèvements, nouvelles tortures et disparitions. L'ordre du clan s'institutionnalise puis se constitutionnalise contre le peuple par la seule violence.

    Pour auréole idéologique, un cocktail explosif : Hobbes (encore lui, hout takoul hout), Staline, et un Islam douteux. Cette mixture de confusions bouillonne dans une tête malade, pour en sortir comme violence multidimensionnelle qui n'épargnera rien ni personne.

    Le pays paiera pour chacun des trois. Staline nous donnera, comme en URSS, nos oligarques détraqués. L'Islam d'abord les mosquées des enfants de La Zitouna-FLN, Boumedienne-Cl Mohamedi Saïd-Aït Belkacem-Abdeslam, puis la guerre civile. Hobbes, nous sommes encore à essayer de nous en défaire puisqu'il habite même certaines têtes d'universitaires vedettes de saison. La violence est née dans les palais pour se déverser sur le pays et non l'inverse. Et c'est encore le cas. Les loups ne sont pas dans la rue mais comme toujours dans les palais. Il arrive que le peuple agneau unisse ses forces pour les déloger. Nous sommes dans une telle situation. Comme disent nos jeunes, dans les palais «da3oua hamia, c'est chaud». C'est le chaos agonisant. Le peuple va leur apporter le calme et la sérénité.

    Puis1965, second coup d'Etat (encore dans la violence des palais, houta klat houta), le plus fort décide de se passer de sa Constitution. Pourquoi s'encombrer d'un machin quand les chars peuvent tout offrir ? Notre 3açabiyya de violence incarnée n'a besoin comme visage, jah, (Ibn Khaldoun), représentation spectaculaire, que sa virile armée. Son visage est celui de la terreur. Le pays est désormais fermé, son peuple y est prisonnier.

    Puis à l'ombre du mot socialisme et islam, ou le contraire selon, se construisent des prisons, de toutes sortes (politiques, économiques, sociales, culturelles) et … quelques fortunes matérielles de privilégiés. Des alliances matrimoniales se font entre nos arrivés du pouvoir et de vieilles familles bourgeoises, à l'exemple de Boumediene. Les filles modestes du peuple ne sont pas dressées pour leurs vulgarités et singeries mondaines, mais juste bonnes pour leurs tâches ménagères. La corruption comme synonyme de putréfaction. Naître dans un gourbi et mourir dans un palais est une légitimité pour tous, mais à condition de ne pas y arriver en marchant sur les corps de ses sœurs et frères humains.

    Plus aucune liberté, politique, syndicale, économique, de pensée. Boumediene incarne l'Homme Total. Rappelons que les militants de gauche vont payer cher. Les mosquées vont fleurir telles des « fusées qui ne démarrent pas », ainsi nommées par notre résistant Kateb Yacine.

    Le développement économique du pays ne peut pas se faire par le peuple, cela enlèverait toute légitimité à la caste. Le peuple ne doit avoir aucune légitimité, surtout celle de se développer, dégagée de la rente minière spoliée par la mafia.

    Aucun ne travaillera à sa guise, car comme on sait, le travail rend libre, et la liberté est très justement ce qui rend dangereux les peuples. Un peuple libre ne laisse aucune place à l'injustice. L'autogestion a été complètement vidée de sa légitimité, la caste lui ayant retirant tous ses moyens, la ruinant par les rentiers douteux du new-FLN. Il fallait un tuteur aux travailleurs qui ont fait la fortune des colons par leur savoir faire, car ils « étaient incapables de se nourrir seuls ». Au lieu de s'organiser selon leurs moyens, et inventer un mode d'organiser leur vie, travail, partage, développement... le new-FLN se pose en rentier et impose une nouvelle surexploitation et un sabotage délibéré.

    Idem dans tous les secteurs du pays. Le reste d'artisanat disparaît, plus de commerçants, à mort les PME/PMI, table rase. Le peuple vivra et mourra par la seule volonté de notre mafia.

    Le monstre ANP-FLN de Boumediene, avec sa horde de nouveaux moudjahidin, a pillé les richesses du pays, désormais soumis à une seule source nourricière miraculeuse.

    La mamelle Sonatrach. Sans elle le clan n'aurait pas survécu. La rente minière va nourrir le clan qui peut désormais se permettre tout ce que se permette les rentiers. Les cadres des hydrocarbures choyés, protégés, déploieront toutes leurs « qualités » pour nourrir le système. Des privilèges, ministères, rentes..., seront la contre partie. Une espèce de « noblesse de pacotille».

    Pour nourrir l'ANP, colonne vertébrale et police politique, et le FLN, police d'embrigadement politique et fosse à serpents de rentiers, le clan peut se permettre de bricoler, comme façades vitrines, représentation, quelques institutions pour « faire Etat ».

    Ainsi le système est naît.

    Carcasse (ANP-FLN-Constitutions et Institutions) et substance nutritive (Sonatrach et autres Sona ...).

    Le Clan va charger quelques plumitifs mercenaires pour lui bricoler un semblant d'idéologie de bric et de broc. Nos sophistes vont même jusqu'à tenter de légitimer la corruption, comme lubrifiant salutaire pour faire fonctionner les mécanismes de cette machine.

    L'ordre du clan d'Oujda est gravé. Son autoritarisme de violence nue et diffuse est rappelé à tous, à tout moment et en tout lieu. Boumédiene-Kasdi-Abdeslam-Aït Belkacem, et tous les autres, nous rabâcheront, chacun selon son solfège, leurs « Constitutions ». « Nous seuls voulons votre bien troupeau d'ignorants, et cela même contre votre volonté ». Avis à toutes les générations.

    Toutes les Constitutions, quelque soient les amendements, restent fondées sur la négation du peuple. Cyniquement, dans toutes, le peuple est posé comme « seul souverain ». Ce peuple dont l'existence est niée dans la pratique par la junte-caste. Une drôle de dialectique.

    Le débat actuel est vicié.

    Les tenants du système semblent être de trois types.

    D'abord ceux qui se posent ouvertement comme ses défenseurs : ses serviteurs de tous ordres, officiers, anciens ministres, les partis au pouvoir, les oligarques corrompus et corrupteurs, certains cadres, leurs enfants, une certaine presse... Ils se débattent pour essayer de sauver leur tête.

    Et puis ceux qui se cachent, de« l'opposition » qui ont servi de légitimité, comme élus du système pour se gaver dans ses palais du renoncement. Salaires, avantages, passe- droits... L'« opposition » sait qu'elle ne peut absolument rien changer au système, qu'elle sert de légitimité, mais se sent honorée. «Nous avons une opposition, donc nous sommes une démocratie» dit le système. «Oui c'est vrai puisque nous délibérons ensemble» approuve l'«opposition». Il est à parier que certains de cette «opposition»auront des comptes à rendre tout comme les autres.

    Comment résister à rappeler que certain(es) des rangs de cette opposition ont été les plus féroces «chiens(iennes) de garde» des personnes « sacrées » de Boumediene et Boutef. La mystification transformée en mythification font des ravages, jusque dans les rangs des plus vigilants en apparence. Comment regretter Boumediene, tyran, au moment d'enterrer Aït Ahmed, une de ses victimes. La fréquentation assidue des palais du renoncement est peut être l'explication.

    Enfin certains juristes.

    Déployant toute leur élégance de prétoire ou de chaire universitaire, ils se débattent comme des 3B pour nous convaincre de rester dans le cadre constitutionnel. Pourquoi ? Pour nous sauver du «chaos de la rue», citant encore Hobbes, sans se rendre compte que la loi du plus fort, celle des palais, est le chaos, et la paix est la loi de « la rue ». Appeler les pires théoriciens d'un autre monde pour les protéger du peuple qui va à l'assaut du système qui nie son existence. Est-ce un aveu ? Dans leur cocon, ils ne se rendent pas compte qu'il s'agit simplement de vie et de mort. La liberté n'est pas une construction intellectuelle laborieuse fantaisiste façon Kant, mais la nécessité anthropologique de Rousseau. Ce n'est pas un luxe superflu, c'est la première capacité au moment de choisir entre vivre ou se laisser mourir. Des gens meurent, sont emprisonnées, ou s'exilent pour la liberté.Or leurs Constitutions sont construites sur la négation de toute liberté du peuple. Une vie sans liberté est la mort.

    Ecoutons :«Nous voulons élire notre Président, « anmoutou béchar, naklou kesra oua lma », dit un manifestant avec fierté et dignité. Mais que le système de la hogra dégage et nous laisse décider.

    Il s'agit d'un moment politique, d'une révolution menée par un peuple qui va à l'assaut d'un ordre établi, dont sa Constitution. Vouloir la faire dans l'ancien cadre constitutionnel est frappé de suspicion. Il ne s'agit pas d'un débat juridique. Les juristes peuvent plutôt aider à écrire la nouvelle constitution, mais pas de s'acharner à nous enfermer encore dans la prison du système.

    Certes, toute révolution a ses incertitudes, sinon c'en est pas. Nous ne sommes pas dans un jeu d'élégances, mais dans un moment d'histoire pratique, c'est à dire politique. Le peuple veut instaurer ses droits. Politiques, sociaux, économiques, juridiques, d'absolue égalité. « La rue » crie « houra oua demoqratia » haqiqia. Y voyez-vous cela dans leur serpillière? Armée démocratique est définitivement une aporie.

    La seule solution est de sortir de notre négation et nous poser comme peuple seul souverain.

    Cela n'est possible et vrai que si c'est notre acte à nous tous. Une liberté octroyée n'en est pas une. Seule l'acquise par notre propre acte en est une.

    Les moyens d'y arriver?

    Nos mille et une propositions. Des «urnes de vendredi» (ma préférée) à beaucoup d'autres. De toutes nous en sortirons celle qui satisfera la majorité. J'ai la certitude que la moins bonne des nôtres sera meilleure que la leur, parce qu'elle nous posera nous comme seul constituant mettant ce qui convient au plus grand nombre.

    J'ai été long, et pardon. Mais j'ai exposé la proposition qui me paraît la plus importante, en essayant de dérouler les raisons.

    Sortir du piège de la Constitution du Système dont le fondement est la négation du peuple et de sa liberté. 

  • Dr Ismail Guellil

    Permettez-moi de vous dire que l’occasion d’être rassembler en union solide et solidaire face à ce système corrompu qui ne représente que lui-même dans le monde entier est témoin de notre liberté pacifique de vouloir réclamer haut et fort la démocratie participative Donc il ne faut surtout pas lâcher, si on... Lire la suite

    Permettez-moi de vous dire que l’occasion d’être rassembler en union solide et solidaire face à ce système corrompu qui ne représente que lui-même dans le monde entier est témoin de notre liberté pacifique de vouloir réclamer haut et fort la démocratie participative

    Donc il ne faut surtout pas lâcher, si on ne saisit pas cette opportunité et cette occasion sachez-le que ça ne se reproduira plus jamais et on finira en esclaves de ce système. Notre responsabilité est pleinement engagée vis-à-vis de la jeunesse, vis-à-vis de nos enfants, de demain vis-à-vis de nos chouhada ,via à vis de nos enfants EL-HARAGA disparus et morts en méditerranée allah yarhamhoum et qui nous pardonne, et vis-à-vis de nous-même.

    Alors rassemblons-nous massivement svp Oui massivement et dégageons ce système qui ne représente pas le peuple, et réclamons l’article 7, et l’article 8, l’Algérie sera fière de ces enfants, l'histoire jugera

  • Finalement en tenant compte de ce qui s est passe hier on s s'aperçoit qu on se dirige vers 1 impasse. L embellie observee ces derniers temps n a ete que passagere. C est dommage pour 1 pays ou plus de 40% de la population est jeune. On efface tout... Lire la suite

    Finalement en tenant compte de ce qui s est passe hier on s s'aperçoit qu on se dirige vers 1 impasse. L embellie observee ces derniers temps n a ete que passagere. C est dommage pour 1 pays ou plus de 40% de la population est jeune. On efface tout et on recommence. Mr Bedoui les etudiants ne sont pas des voyous pour les trakter de la sorte. Beaucoup de pays nous pompent nos meilleurs elements, j en parle en connaissance de cause car ancien professeur a la retraite. Savez vous Monsieur que les doctorants envoyes a l etranger font le bonheur des labos qui les accueillent. Mais j oublie qu ici on n a pas besoin.!!!!

  • Dr JA, citoyen établi en Suisse

    En bref quelques idées exprimées à chaud   1. Désignation d’un Collège présidentiel composé de compétences anciennes et nouvelles, « propres » ou ayant démontré une adhésion à une vision démocratique du pays (Bouchachi, Louisa Hanoune, Hamrouche, Said Saadi …). La « rue », expression de la volonté du peuple (Art. 7... Lire la suite

    En bref quelques idées exprimées à chaud

     

    1. Désignation d’un Collège présidentiel composé de compétences anciennes et nouvelles, « propres » ou ayant démontré une adhésion à une vision démocratique du pays (Bouchachi, Louisa Hanoune, Hamrouche, Said Saadi …). La « rue », expression de la volonté du peuple (Art. 7 et 8 de la Constitution actuelle) est en mesure de légitimer un tel Collège, en remplacement des chambres parlementaires, rouages compromis du « système » actuel

    2. Désignation par ce Collège d’un gouvernement de transition apolitique.

    3. Ce Collège s’appuie sur les forces de sécurité apolitiques et la justice, notamment pour la prise de mesures conservatoires afin d’éviter les dérapages et les pillages des ressources de l’Etat ; empêcher que la Hogra et l’arbitraire soient remplacés par des chasses aux sorcières et des règlements de comptes !

    4. Mission du Collège présidentiel, durée 1 à 3 ans, visant l’établissement des bases d’un Etat de droit ; la gouvernance associée sera définie et affichée de manière transparente. Comme livrables ou résultats attendus de cette mission, à titre indicatif :

    Année 2019-2020 : Pilotage du processus préalable de type « Vérité et réconciliation » (AfS) : état des lieux, reconnaissance des injustices (Hogra, Disparitions, Pillages, …)

    Année 2020-2021 : Ce processus doit déboucher sur l’adhésion à un projet commun et à la mobilisation des ressources nécessaire à une feuille de route de 2 ans adoptée par voie de référendum :
    Constitution allégée mais applicable immédiatement (dès 2021)

    Objectifs stratégiques définis pour la nouvelle direction du pays : 1 objectif stratégique dans chaque domaine ou politique publique (Santé, Sécurité, Formation, Emploi, …) nécessitant des améliorations urgentes et tangibles pour la population

    Année 2022 : Elections présidentielles et législatives; engagement du nouveau gouvernement à réaliser les objectifs stratégiques convenus et à en faire le bilan après 3 ans (1 an avant la fin de la législature de 4 ans et de nouvelles élections)

  • M Arezki Ammour, citoyen

    Le pouvoir continue de jouer sur la division du peuple algérien ,cela en gagnant du temps et en usant de tous les moyens possibles pour retourner les algériens les uns contre les autres, la méthode est connue de tous, c'est ce que le pouvoir occulte a fait d'ailleurs depuis 1962.... Lire la suite

    Le pouvoir continue de jouer sur la division du peuple algérien ,cela en gagnant du temps et en usant de tous les moyens possibles pour retourner les algériens les uns contre les autres, la méthode est connue de tous, c'est ce que le pouvoir occulte a fait d'ailleurs depuis 1962. Les forces occultes du système mafieux infiltrent le mouvement citoyen et les marches populaires et essaient de les perturber et de les détourner de leur objectif principal qui est celui du changement radical du système de gouvernance, ces forces amies du diable sont actives sur le terrain et sur les réseaux sociaux.

    Pour le moment le mouvement citoyen résiste bien . Grâce justement aux élites , à l'internet et à quelques médias opposant du système. Malgré cela la survie du mouvement n'est pas garantie si aucune solution n'est trouvé dans l'immédiat.

    À ce titre je viens vous proposer avec mon humble avis quelques propositions de sortie de crise.

    Le peuple doit désigner ou élire des personnes qui formeront la cellule de crise , et qui prendront les commande pour sortir définitivement de la crise.

    Comment ?

    Il faut rapidement faire élire ou désigner trois 03 personnalités de chaque wilaya historique (06 wilayas) pour rester dans un élan historique et fidèle à l'organisation de la guerre de libération Nationale.

    Les citoyens de ces six 06 wilayas historiques devront être derrière ces personnalités qu'ils ont désignés, voir en les soutenant corps et âmes . Les personnalités (notables) devront aussi rester fidèles aux revendications de leur citoyens respectifs ,leur rendre des comptes et les associés dans toutes les décisions qu'il devront prendre .

    Leur missions :

    1- Faire une feuille de route dans la transparence totale et connue de tous , pour tracer et prendre les commande de la nouvelle Algérie ;
    2- Principes directeurs: Algérie libre ,république, démocratique, populaire, pouvoir décentralisé, Respect des droits de l'Homme, justice indépendante, équité sociale ,citoyenneté.

    3- Préparer la constituante ;
    4- Faire une constitution légère en 05 pages au maximum , qu'il faut voter par voie référendaire ;
    5- En fin libérer le champ politique et préparer les élections locale , parlementaire et présidentiel.

  • Rachid Chouitem

    Transition ou passage en force? Cette révolution a ciel ouvert n'est elle pas immunisante et protectrice pour notre pays? Pourquoi des forces occultes jouent à la propagande et au mensonge profonds. Ces forces et après avoir senti le vent de la justice populaire s'installer, celui de la patrie nouvelle redéfinir les... Lire la suite

    Transition ou passage en force?

    Cette révolution a ciel ouvert n'est elle pas immunisante et protectrice pour notre pays? Pourquoi des forces occultes jouent à la propagande et au mensonge profonds. Ces forces et après avoir senti le vent de la justice populaire s'installer, celui de la patrie nouvelle redéfinir les régles élémentaires de l'exercice du pouvoir et de la vie quotidienne s’attellent à brouiller toute piste d'analyse sérieuse et à bruiter toute voie de salut! Toute expression libre et constituante d'une nouvelle ére est soit boudée ou alors victime d'invectives de tout genres. Pourtant, les millions d'Algériennes et d'Algériens sont unanimes et demandent le départ de toutes les composantes du systéme: gouvernement, politiques du sérail, hommes de l'ombre, oligarques pro systéme, conspirants de tout bord (médias, justice, éléments d'institutions névralgiques ayant mis leurs intérets en avant...etc)

    Alors c'est quoi le SYSTEME? Cest un ensemble indéfini et infini! Constitué de léopards et de de sauvageries au besoin d'attaquer, de médias bien connus pour contrôler l'INFORMATION ET PROPAGANDE, de services speciaux pour élaborer des feuilles de TRANSITION qui seront pronnées et défendues bec et ongle par une classePoLitique qui ne veut pas rompre totalement. Qu'est ce qui justifie alors cette légéreté de débats? Désignations de PERSONNALITÉS, PRESIDIUM ET AUTRES? comme si ces millions de révolutionnaires ne pouvaient discuter librement, dans des débats ouverts et s'appreter a un exercice démocratique populaire digne des révolutions! Veut on nous imposer un tuteur? Une démocratie de transition pour garder le POUVOIR DE L'OMBRE! Le peuple peut bien désigner ses representans dans des assemblées populaires révolutionnaires en dehors des salons fumés mais on veut lui oter ce droit qu'il vient d'arracher de facon ingénieuse! On veut le bleuffer! Quelle manipulation! Une révolution pareille devrait libérer cette classe élitiste et la faire sortir de ses cercles politiques partisans ! L'HISTOIRE retiendra que tout un peuple est sorti se révolter! Toute une nation en combat d'existence et une mobilisation héroique qui offre une derniére chance à une classe politique qui doit plus que jamais CONSTITUER une feuille révolutionaire capable de chasser toutes les pratiques maffieuses, d'instaurer une REPUBLIQUE réelle, élaborer une constitution garantissant toutes les libertés et protégeant la parole du peuple dans une ASSEMBLEE CONSTITUANTE SOUVERRAINE!

  • B. A., Universitaire

    « Gare à La Contre Révolution » -« La Contre Révolution » est de nature polymorphe. Elle peut se présenter et se réaliser à travers plusieurs pratiques à l’intérieur et à l’extérieur de cette Révolution populaire. Soyons vigilants !! Comment ? Nous devons tous savoir ce que veut « La Contre... Lire la suite

    « Gare à La Contre Révolution »

    -« La Contre Révolution » est de nature polymorphe. Elle peut se présenter et se réaliser à travers plusieurs pratiques à l’intérieur et à l’extérieur de cette Révolution populaire. Soyons vigilants !! Comment ? Nous devons tous savoir ce que veut « La Contre Révolution » : elle veut distraire et déstabiliser la Révolution et installer d’autres conditions pour permettre à « l’Ancien Régime » de revenir dans d’autres habits mais avec les mêmes pratiques.

    -« La Contre Révolution » mise sur la division. L’Algérien n’est pas idiot, et il doit le montrer : l’objectif ultime de cette Révolution populaire est l’Etat de droit. Restons unis. Rien ne nous sépare. Les quatre coins de l’Algérie sont riches et diversifiés ; c’est une force. L’Algérie nous unit tous autant que nous sommes.

    -Les revendications actuelles, certainement légitimes, ne sont que des étapes. Penser l’Algérie de demain est l’objectif à atteindre. Le départ de l’Ancien Régime ne doit pas laisser place au néant. Le temps nous est compté.

    -Gare à « La Contre Révolution » ! La combattre c’es avoir les idées claires et précises. L’Etat de droit et un travail sincère doivent être nos motivations premières.

  • Adel A Khalef

    Le peuple a une seule voix Le peuple a une seule volonté Le peuple a une seule destinée La libération de l’état de tout les hommes de Bouteflika. Bouchareb , Bessalah, Belaiz, Bedoui Tous doivent partir et immédiatement. Le peuple compte sur son armée pour faire valoir ses droits Que Allah fasse triompher l’Algérie , son peuple... Lire la suite

    Le peuple a une seule voix
    Le peuple a une seule volonté
    Le peuple a une seule destinée

    La libération de l’état de tout les hommes de Bouteflika.

    Bouchareb , Bessalah, Belaiz, Bedoui

    Tous doivent partir et immédiatement.

    Le peuple compte sur son armée pour faire valoir ses droits

    Que Allah fasse triompher l’Algérie , son peuple et son armée de la maladie installée par Bouteflika.

  • Feuille de route de sortie de crise 1- mise de fin de fonction pour : -Le Président de la république -Le premier ministre et son gouvernement -Les walis, chefs de daira et maires -Disolution du conseil constitutionnel du senat, apn, apw et apc -Dissolution de tous les partis politiques et syndicats nationaux -Dissolution du cnes et du fce -Vider... Lire la suite

    Feuille de route de sortie de crise

    1- mise de fin de fonction pour :

    -Le Président de la république
    -Le premier ministre et son gouvernement
    -Les walis, chefs de daira et maires
    -Disolution du conseil constitutionnel du senat, apn, apw et apc
    -Dissolution de tous les partis politiques et syndicats nationaux
    -Dissolution du cnes et du fce
    -Vider les résidences d'État au club des pins
    -La mise sous contrôle judiciaire avec interdiction de sortie du pays du clan pour corruption

    2- L'armée algérienne doit scelles toutes les institutions constitutionnelles énoncées ci-dessus

    3- La cour suprême est en droit de gérer la présidence et assurer les élections constituantes libres a travers tout territoire national dans un délai de 3 mois

    4- Les secrétaires généraux des ministères, wilayates et apc gèrent les affaires courantes

    5- Élections et installations des assemblées constituantes apc apw et apn pour l'élaboration de la constitution dans un délai de 3 mois

    6- Referendum sur la constitution dans un délai de 3 mois
    7- Élection présidentielle dans un délai de 3 mois

    Le président de la 2e république élu aura des chantiers à lancer des réflexions, d'organisation et de transformation de la société algérienne dans un délai de 2 ans.

  • Lamine Atba

    Coup de gueule ! C'est la course aux feuilles de route ! Il paraît qu'ils ont lancé un concours de la meilleure feuille de route ou peut être le concours de la personnalité politique la plus intelligente ou la plus patriotique ou je sais pas quoi !! Benflis, Mokrane Ait Larbi, Makri,... Lire la suite

    Coup de gueule !

    C'est la course aux feuilles de route ! Il paraît qu'ils ont lancé un concours de la meilleure feuille de route ou peut être le concours de la personnalité politique la plus intelligente ou la plus patriotique ou je sais pas quoi !!

    Benflis, Mokrane Ait Larbi, Makri, Djabellah, Sofiane Djillali ect ect.... Ils ont tous présenté des feuilles de routes !! C'est impressionnant...

    Maintenant il faut qu'on les lise tous et que Gaid Saleh et sa bande les lisent aussi pour voir qui est le plus intelligent le plus fort et donner le titre de la meilleure proposition ... C'est vraiment con de la part de ces gens qui se croient la crème de la société !!! Au lieu de s'unir sur une seule initiative ou débattre ensemble pour sortir une feuille de route commune et mettre le système DOS AU MUR , ils préfèrent que chacun envoie son papier à TSA, El Watan, Liberté, Khabar....

    Je n'ai aucun problème avec le fait que les gens proposent et c'est même très bien et très positif mais il faut proposer au sein d'un groupe ou un collectif qui rassemble toute la classe politique il faut travailler dans ce sens mais pas en jouant les génie chacun dans son coin car à la fin toutes les feuilles de route sont bonnes il faut juste se mettre d'accord sur une seule et éviter la dilution de la proposition... Trop d'initiatives tue l'initiative !!!