Les syndicats regroupés sous la bannière de la Confédération des syndicats algériens (CSA) estiment que la situation politique qui prévaut dans le pays n’incite guère à la sérénité tout en mettant en garde contre une « rentrée sociale difficile».

À l’issue d’une réunion tenue au siège du Syndicat national autonome des praticiens de santé publique (SNPSP), la Confédération a rendu public un communiqué dans lequel elle se dit préoccupée par le climat lourd qui règne sur la scène politique, réclamant des mesures d’apaisement à leur tête la libération de l’ensemble des détenus d’opinion, la levée des restrictions sur les manifestations pacifiques et l’annulation de la décision de fermeture de la capitale aux manifestants des autres wilayas. Ils exhortent les travailleurs à se joindre au Hirak.

Les membres de la CSA impliqués fortement dans le mouvement citoyen, à travers la plateforme des dynamiques de la société civile, réclament également la levée du « black-out médiatique » s’agissant de la couverture des manifestations pacifiques, et défendent le « droit à l’information pour tous ».

Les syndicats, qui rappellent leur soutien indéfectible au mouvement populaire, soulignent que la « politique du fait accompli » ne construit pas un pays.

La Confédération des syndicats algériens renouvellent leur rejet de toute initiative « ayant pour but de contourner les revendications légitimes du peuple », tout en réitérant leur adhésion à l’initiative de la société civile élargie aux partis politique et aux personnalités politiques.