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L’État rééchelonne la dette d’Air Algérie

L’État rééchelonne la dette d’Air Algérie

Le Conseil des Participations de l’État (CPE) est parvenu à un accord de principe avec Air Algérie sur le rééchelonnement des dettes de la compagnie aérienne nationale​, a révélé ce mardi le directeur commercial de la compagnie, Zouhir Houaoui, cité par l’agence officielle APS. L’accord de principe a abouti lors de la dernière réunion du CPE, datant du 28 mars dernier.

Le Conseil des Participations de l’État a approuvé le paiement de l’indemnité du service public pour couvrir les pertes enregistrées dans le réseau des dessertes intérieures ainsi que l’exemption des taxes douanières appliquées aux équipements utilisés, notamment dans la maintenance des avions et autres équipements.

Ces deux décisions ont pour objectif de faire face au « recul » des recettes de la compagnie malgré l’amélioration de sa performance effective, recul qui serait dû à une indemnité financière insuffisante dans le réseau interne, à la dépréciation de la monnaie nationale et à un déséquilibre dans les conventions aériennes avec les compagnies étrangères.

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La décision de rééchelonnement des dettes permettrait de réaliser l’équilibre financier de la compagnie et d’entamer la mise en œuvre de son programme de développement à moyen terme, a précisé Zouhir Houaoui. Ce dernier a indiqué que ce programme repose sur le renouvellement de la flotte, le renforcement des capacités de la base de maintenance, l’entrée en service du centre principal de la nouvelle aérogare d’Alger, la numérisation des opérations administratives et des modes opérationnels et la formation des travailleurs.

En parallèle, le syndicat UGTA-Technique spécifique d’Air Algérie a établi le 11 avril son bilan annuel. « Depuis la venue du nouveau staff dirigeant, tout n’a été qu’une succession de refus et des promesses de lendemains qui déchantent », déplore le syndicat dans un document obtenu par TSA. « La nouvelle direction, depuis son installation, n’a fait que semer le trouble dans l’esprit du personnel tout entier, réduisant ainsi leur potentiel au plus bas », ajoute-t-il.

« Le nouveau staff a choisi de punir et non de se concerter, de diviser et non pas d’unir, de sanctionner et non pas d’encourager […] Mais le pire a été la tentative d’étouffement de la liberté d’expression par la répression et le non-respect de l’acte syndicaliste », dénonce le syndicat. « Tous [sic] cela n’a eu qu’une seule conséquence pour les travailleurs ; le recours aux mouvements sociaux. De ceci nous ne pouvons déduire que le bilan, moral et financier, ne peuvent être que négatifs », conclut le syndicat.

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