Le président du MSP a exhorté ce vendredi 19 janvier la classe politique « au calme et à  sagesse » et à « changer les mentalités et évaluer la situation », dans une allusion à peine voilée aux échanges entre le SG du FLN et le chef du RND, partenaires au sein de l’Exécutif.

M. Makri qui s’exprimait à l’occasion de la tenue du congrès des structures du parti a estimé que « la solution réside dans le retour à une politique consensuelle, à la démocratie et au respect de la volonté populaire ».

« L’Algérie traverse une grande crise, notamment sur le plan économique », a affirmé Makri, selon des propos repris par l’agence officielle, exhortant « tous les nationalistes intègres dans l’État et les organisations à faire prévaloir l’intérêt suprême du pays pour surmonter la crise, notamment à travers les élections présidentielles de 2019 ».

Mais en raison de l’absence de visibilité politique, il a estimé prématuré d’évoquer une candidature du parti aux prochaines présidentielles. « Il est encore tôt pour parler de candidature aux élections présidentielles, car la situation de l’Algérie n’est pas stable sur les plans économique, politique et social », a-t-il dit, non sans observer que « trois gouvernements se sont succédé en une année ».

« Cette situation nécessite l’analyse et la compréhension. Une fois la vision claire, les institutions du Mouvement trancheront », a-t-il déclaré. Par ailleurs, il a mis en garde contre la construction d’une économie qui « restreint les cercles des affaires sur des règles préférentielles fondées sur des intérêts personnels, notamment en matière d’octroi des crédits ou de projets d’investissement ». Selon lui, il faut un traitement « équitable » avec tous les investisseurs.