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MCA : Chérif El-Ouezzani aurait reconnu avoir consommé de la cocaïne

MCA : Chérif El-Ouezzani aurait reconnu avoir consommé de la cocaïne

Le milieu de terrain du MC Alger (Ligue 1 de football) Hicham Chérif El-Ouezzani, contrôlé positif, a reconnu avoir pris des substances interdites dont la cocaïne.

« Nous avons reçu le joueur et nous lui avons notifié les résultats de ses analyses, confirmant qu’il y a bel et bien eu dopage avec les substances déjà citées dont la cocaïne. Le joueur a reconnu les faits en affirmant que ce produit se trouvait certainement dans une des chichas qu’il avait fumées. Il a aussi précisé qu’il ignorait bien évidemment l’existence de cette substance d’après ses dires. C’est dommage car c’est un jeune joueur, et de ce fait il va malheureusement voir sa carrière s’arrêter brusquement », a affirmé le président de la commission antidopage Djamel Eddine Damardji, cité ce mardi par le quotidien sportif Compétition.

Le joueur âgé de 23 ans, qui encourt jusqu’à quatre ans de suspension, a été auditionné lundi par cette commission au centre technique national de Sidi Moussa. Une autre audition est prévue mercredi au terme de laquelle le verdict sera rendu.

« Après, en tant que médecin, je dirais comme à chaque fois qu’heureusement qu’on s’est aperçus à temps, car la première conséquence de la prise de la cocaïne c’est la mort subite et l’arrêt cardiaque sur un terrain. Donc, il a eu en quelque sorte de la chance de se faire prendre, car ça aurait pu être pire », a ajouté le docteur Damardji, précisant que Chérif El-Ouezzani « a renoncé à la contre-expertise ».

Ce n’est pas la première que le championnat national est frappé par des cas de dopage liés à la cocaïne. En 2015, Le milieu offensif international Youcef Belaïli, actuellement à l’ES Tunis (Tunisie) et l’ancien joueur du RC Arbaâ Rafik Boussaïd ont été suspendus pour quatre années de toute activité liée au football après avoir été contrôlés positifs à la cocaïne. Belaïli avait fait appel de sa suspension au niveau du Tribunal arbitral du sport (TAS) de Lausanne qu’il avait réduit en novembre 2016 à deux ans.

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