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Menès, PPDA, Duhamel… : la face cachée des célébrités françaises

Menès, PPDA, Duhamel… : la face cachée des célébrités françaises

Le monde des stars, de la politique, du show-biz et des médias cache une autre face, moins vertueuse. En France, des têtes tombent successivement, rattrapées par leur passé pervers. De quoi tordre le coup à l’idée reçue qui veut que la femme occidentale soit libre, émancipée et protégée.

La dernière personnalité française à être épinglée pour des actes présumés d’agression sexuelle c’est le journaliste et chroniqueur sportif Pierre Menès. Depuis la diffusion d’un documentaire intitulé « Je ne suis pas une salope, je suis une journaliste », le chroniqueur est accablé par plusieurs témoignages de femmes avec lesquelles il ne se serait pas correctement comporté.

Certaines sont des collègues et certains de ses actes répréhensibles auraient eu lieu sur le lieu de travail même, c’est-à-dire sur un plateau télé. Au moins trois journalistes de Canal Plus, Marie Portolano, Isabelle Moreau et Francesca Antoniotti, ont dit avoir subi des actes de la part de Pierre Menès qui pourraient s’apparenter à des agressions sexuelles.

Le journaliste, qui a été suspendu par la direction de la chaîne, s’est excusé, mais les témoignages continuent à l’accabler. La dernière en date à l’accuser, de sexisme mais aussi de racisme, c’est l’actrice d’origine algérienne Alice Belaidi qui assure avoir été traitée de « bougnoule » et de « salope » par le chroniqueur sportif.

« Moi aussi, j’ai été victime de « sale bougnoule » »

« Moi aussi, j’ai été victime de « sale bougnoule », « salope », de la part de ce mec-là. Je me dis que, heureusement, la parole est enfin libérée pour nous, les femmes. Que ces mecs-là tombent », dit-elle sur Europe1.

Juste avant que n’éclate l’affaire Pierre Menès, un mastodonte du paysage audiovisuel français avait fait face à de nouvelles accusations de viols. Il s’agit de Patrick Poivre d’Arvor, l’ancien présentateur du journal télévisé de TF1.

En février dernier, Florence Porcel, autrice et comédienne, a déposé plainte contre le célèbre journaliste pour viols. Les faits auraient été commis lorsque PPDA était au sommet de sa célébrité et de sa puissance, et se seraient répétés après son départ de TF1. Le journaliste nie les faits, et dépose même plainte contre sa dénonciatrice pour diffamation. Mais l’enquête judiciaire n’est pas abandonnée, elle est toujours en cours, ce qui soulage la comédienne.

« Je reprends une vie (à peu près) normale après des semaines difficiles. C’est un soulagement de savoir que l’enquête suit son cours. Lors des moments les plus éprouvants, j’ai été portée par tout le soutien reçu ici. Il m’a été si précieux… Haut les cœurs, et merci ! », a-t-elle indiqué sur Twitter ce mardi 6 avril.

Après cette plainte, de nombreuses autres femmes l’accusent des mêmes faits. Le 15 mars, Le Monde publie les témoignages de huit femmes présumées victimes de Patrick Poivre d’Arvor, dont une ancienne journaliste à TF1.

Au début de l’année, c’est un politologue de renom qui a été éclaboussé par de graves révélations sur son passé. Le 7 janvier, Camille Kouchner publie un livre intitulé « La Familia grande », dans lequel elle accuse son beau-père Olivier Duhamel d’avoir abusé de son frère jumeau quand ils étaient adolescents.

Camille Kouchner et son frère étaient nés dans un premier mariage de leur mère avec l’homme politique Bernard Kouchner. Duhamel a nié les faits, mais ce scandale l’a contraint de démissionner de la Fondation nationale des sciences politiques.

Le phénomène n’est pas nouveau en France. Si on en parle tant ces derniers mois, c’est à cause de la succession des affaires. En 2011, le scandale provoqué par le viol d’une femme de ménage d’un hôtel new-yorkais par Dominique Strauss-Kahn, alors directeur général du FMI, avait fait le tour de la Planète. C’est cette affaire qui aurait barré la route de la présidence française à DSK, cité alors comme ayant de fortes chances d’être le candidat de la gauche à l’élection de 2012 et de la remporter.

En 2016, les journalistes d’I-Télé avaient déclenché une grève pour s’opposer au recrutement de l’animateur Jean-Luc Morandini, mis en cause dans deux affaires, une pour corruption de mineur et une autre concernant ses méthodes de casting.

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