Plusieurs manifestations de soutien à la Palestine ont été organisées, ce samedi 16 décembre, à travers le territoire national. À Alger, les autorités ont opté pour un rassemblement au sein de la Coupole Mohamed Boudiaf. Des responsables et anciens cadres du FLN ont pris part à cet événement dont le président de l’APW d’Alger, le maire d’Alger-centre ou encore l’ancien secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem. Les autres chefs de partis politiques n’ont pas fait le déplacement sans interdire à leurs militants la participation au rassemblement.
C’est notamment le cas du MSP. « Peut-être qu’il y a eu des militants du parti qui ont assisté. Nous n’avons pas interdit la participation mais nous n’avons pas appelé à prendre part à cet événement », explique Abdellah Benadjaïmia, chargé de communication du parti. « Pourquoi le pouvoir veut-il monopoliser l’organisation (de ces manifestations) ? », s’interroge-t-il avant d’ajouter : en principe, le pouvoir devrait laisser les gens manifester (pour cette cause). Pourquoi préciser une heure et un endroit pour la manifestation ? ».
Même son de cloche au PT dont la secrétaire générale et les principaux cadres n’ont pas assisté à la manifestation. « De quoi le gouvernement a-t-il peur ? Les Algériens ont la capacité de discernement. Pourquoi nous enfermer dans la Coupole ? Il faut que le gouvernement autorise les marches », a estimé Louisa Hanoune lors d’une conférence de presse organisée mercredi au siège de son parti. Le PT n’a pas lui aussi interdit à ses militants de prendre part à ce rassemblement de soutien à la Palestine. La Coupole était néanmoins archicomble.
D’autres rassemblements ont eu lieu dans des salles notamment à Bechar, Taref, Naâma, Médéa, Bayadh, Bouira ou encore Batna où les manifestants agitaient l’emblème national et le drapeau palestinien, selon les images diffusées par des chaînes de télévision. Sur les pancartes brandies par les participants, des messages dénonçant la décision du président américain portant sur le transfert de l’ambassade américaine à El Qods. « Non à la décision de Trump », « El Qods est la capitale de la Palestine », « El Qods est à nous ».
