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Réunion intersyndicale-ministère de l’Éducation : « Rien de concret »

Réunion intersyndicale-ministère de l’Éducation : « Rien de concret »

La situation ne s’améliore pas dans le secteur de l’éducation. Depuis la matinée de ce dimanche 18 février, le département de Nouria Benghabrit reçoit les responsables des cinq organisations de l’intersyndicale de l’éducation qui a annoncé une grève pour les 20 et 21 février prochain.

« Il était prévu qu’on se réunisse ensemble. Mais chaque syndicat a été finalement reçu à part », raconte Meziane Meriane, du Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Snapest).

Ce dernier était le premier à être reçu au ministère de l’Éducation. « Nous avons parlé de la finalisation du statut des fonctionnaires de l’Éducation, de la révision à la hausse des heures supplémentaires et l’actualisation des primes du Sud. Le gouvernement doit intervenir (sur les points posés par le syndicat). Or les portes du Premier ministre demeurent fermées devant les syndicats autonomes », explique notre interlocuteur. Et d’ajouter : « Nous avons demandé que la ministre soit notre avocate auprès du gouvernement ».

Pour lui, la grève prévue les 20 et 21 février prochain devrait être maintenue. « La grève des 20 et 21 février est maintenue pour l’instant. Une fois tous les syndicats se réuniront avec le ministère, l’intersyndicale tiendra une réunion pour statuer. Mais vu les résultats, je pense que la grève sera maintenue », affirme Meziane Meriane.

Même insatisfaction chez le Syndicat nationale des travailleurs de l’éducation (SNTE) dont les représentants sont sortis les mains vides. « Nous n’avons eu rien de concret pour le présenter à la base », déplore Kouider Yahiaoui, le secrétaire général du syndicat.

« Il n’y a rien de nouveau et rien de clair dans les réponses du ministère. Il n’y a pas de résultats concrets. Il n’y a que des promesses qui ressemblent à celles qui nous ont été faites par le passé », explique le syndicaliste dont l’organisation est pour le maintien de la grève de deux jours.

Une grève « d’avertissement », prévient-il. Ces responsables du Snapest et du SNTE se réuniront, dans la soirée de ce dimanche, avec ceux de l’Unpef, du Satef et du Cela pour décider du maintien ou non de la grève, selon lui.

Cette grève de deux jours intervient au moment où le mouvement du Conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Cnapeste) bloque plusieurs établissements scolaires. Dans une note publiée aujourd’hui sur sa page Facebook, le ministère de l’Éducation nationale prévient les enseignants des conséquences de la poursuite de la grève illimitée qui a été déclarée illégale par la justice. « La poursuite de la grève met les enseignants dans une situation d’abandon de poste (…) et cela les expose à la radiation », précise la même source.

Mise en garde

Tout en dialoguant avec l’intersyndicale, le ministère de l’Éducation nationale a publié un communiqué, pour rappeler la décision de justice concernant l’illégalité de la grève du Cnapeste. Le département de Benghabrit rappelle aux grévistes que la poursuite de la grève les mettraient en situation d’abandon de poste, ce qui les expose au licenciement.

 

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