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Traitement à la chloroquine à l’hôpital de Boufarik : « Il y a quelques malades qui, symptomatiquement, sont bien »

Traitement à la chloroquine à l’hôpital de Boufarik : « Il y a quelques malades qui, symptomatiquement, sont bien »

Les premières évaluations des prélèvements de contrôle sur les malades atteints du Covid-19 soumis au traitement à la Chloroquine et à l’hydroxychloroquine à l’hôpital de Boufarik, devraient être faites « dans un délai maximal de 48 heures », selon le chef du service des maladies infectieuses de Boufarik, Dr Mohamed Yousfi.

« Les 4 premiers malades traités à la chloroquine ont achevé leur traitement aujourd’hui. Nous avons fait les prélèvements que nous avons envoyés à l’Institut Pasteur d’Algérie (IPA). Les résultats sont connus généralement dans 24 heures, au plus tard 48h. Normalement on devrait avoir les résultats d’ici demain en fin de journée », a indiqué Dr Yousfi, contacté ce mercredi 1er avril par TSA.

« Les six premiers malades qui ont débuté le traitement à l’hydroxychloroquine finiront leur traitement vendredi prochain. Une évaluation des premiers prélèvements de contrôle sera aussi effectuée », précise Dr Yousfi.

« Au niveau de l’EPH de Boufarik nous en sommes à 65 malades soumis au traitement à base de Chloroquine et d’hydroxychloroquine. La chloroquine seule nous l’avons administrée à 4 malades seulement le 23 mars au soir. Le traitement dure sept jours. Il arrive à terme aujourd’hui. Mais pour ce qui est des six premiers malades traités à l’hydroxychloroquine depuis le 24 mars il faut dix jours de traitement », a ajouté Dr Yousfi qui précise que les malades sont mis sous traitement au fur et à mesure de leur hospitalisation. « Les derniers malades ont été mis sous traitement à l’hydroxychloroquine hier. Ce soir, des malades seront encore mis sous traitement », ajoute Dr Yousfi.

Interrogé sur la réponse des malades au traitement, Dr Yousfi répond qu’« il est encore trop tôt pour se prononcer, mais il y a quelques malades qui, symptomatiquement, sont bien. Il faut attendre la fin de la durée du traitement et ensuite faire le prélèvement de contrôle pour dire si ça a marché ou non, sachant que d’après les études qui ont été publiées, dont celle du Pr Raoult, le traitement est efficace à 75% ». « Mais 75% est mieux que de ne rien faire ». « Nous allons faire une évaluation des malades qui sont sous traitement au fur et à mesure », souligne Dr Yousfi.

S’agissant de la protestation d’une partie du personnel de santé de l’EPH de Boufarik jeudi et dimanche derniers, Dr Yousfi, dit qu’il reste en poste après que le ministre de la Santé eut jugé qu’il n’y « avait aucune raison » qu’il en soit démis.

D’autant, ajoute Dr Yousfi, « ce n’est pas le moment » alors que l’épidémie du coronavirus est en train de sévir. Le Dr Yousfi clame que les personnels à l’origine du mouvement de protestation ne font pas partie de son service. « Les éléments de mon service étaient tous au travail, aucun n’était dans ce mouvement », assure Dr Mohamed Yousfi. Selon lui, le ministre de la Santé qui a reçu des représentants des protestataires a mis en avant la nécessité de travailler dans un cadre « calme et apaisé ».

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