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Le pétrole aidé par l’Opep mais la hausse reste fragile

Les quatorze pays de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs dix alliés menés par la Russie, réunis ce lundi à Vienne, ont décidé de prolonger leur accord…

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Le pétrole aidé par l’Opep mais la hausse reste fragile
iStock / ici.radio-canada.ca
Aicha Merabet
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Les quatorze pays de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs dix alliés menés par la Russie, réunis ce lundi à Vienne, ont décidé de prolonger leur accord de réduction de la production jusqu’à mars 2020.

Les 24 pays, regroupés sous l’appellation Opep+, ont décidé de maintenir une baisse de 1,2 million de barils/jour de leur offre cumulée. Ces 24 pays représentent la moitié de la production mondiale de pétrole.

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« Neuf mois nous donne suffisamment de temps pour rééquilibrer le marché », a insisté le ministre saoudien de l’Énergie, Khaled al-Falih, cité par l’AFP. L’Arabie saoudite et la Russie ont pesé de tout leur poids pour aboutir à cet accord, suscitant des réserves au sein de l’Opep.

À Vienne, le ministre iranien du Pétrole Bijan Namdar Zanganeh a ainsi dénoncé le caractère selon lui « unilatéral » de l’entente Moscou-Riyad. « L’Opep va mourir avec un tel processus » de décision pilotée en solo par l’Arabie saoudite, a-t-il dit, cité par l’AFP.

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« L’Opep est plus vibrante que jamais ! Les annonces de sa mort se sont toujours révélées très exagérées », a répliqué le ministre saoudien al-Falih, jugeant que « personne ne dicte la ligne », soumise à « la concertation de tous », selon la même source.

L’annonce de l’accord a été accueillie de manière prudente par les marchés. Après avoir atteint un pic à 66,72 dollars en séance, le Brent, référence pour le pétrole algérien, a terminé en hausse de seulement 1,27% à 65,20 dollars.

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Face à une demande mondiale qui s’essouffle du fait notamment du ralentissement économique et de la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine, le marché doute et s’interroge sur la capacité de l’Opep+ à réduire l’excédent de l’offre.

« Il va être difficile de conserver les gains (du baril, NDLR) : le marché va se poser la question de savoir si ces réductions sont suffisantes », note John Kilduff (Again Capital Management), cité par l’agence Reuters. « Jusqu’à présent, le marché leur accorde le bénéfice du doute mais on a perdu un petit peu de terrain par rapport aux pics », ajoute-t-il. Autrement dit, la hausse des prix reste fragile et un retournement de tendance peut se produire à tout moment en l’absence de fondamentaux solides.

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