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54e mardi : coronavirus ou pas, les étudiants fidèles au hirak

C’est sans masques de protection que les étudiants sont sortis ce mardi 3 mars pour le 54e acte de leur hirak. Une manière peut-être de réaffirmer leur détermination et de…

54e mardi : coronavirus ou pas, les étudiants fidèles au hirak
Aicha Merabet
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C’est sans masques de protection que les étudiants sont sortis ce mardi 3 mars pour le 54e acte de leur hirak. Une manière peut-être de réaffirmer leur détermination et de signifier que même le coronavirus, dont cinq cas ont été diagnostiqués en Algérie, ne leur fait pas peur. Ils le scanderont d’ailleurs clairement au cours de la manifestation.

La traditionnelle marche des étudiants a donc eu lieu à Alger et dans de nombreuses autres villes du pays dans les mêmes conditions que les semaines précédentes, dans la même détermination, avec le même pacifisme. La mobilisation aussi n’a pas été impactée par le spectre du virus venu de Chine.

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Dans la capitale, la foule était tout aussi nombreuse que les mardis précédents. Plusieurs centaines de manifestants ont pris part à la marche. Les étudiants, rejoints par de nombreux citoyens se sont retrouvés dès 10h à la place des Martyrs, lieu habituel du départ de la manifestation. Benyoucef Mellouk, l’infatigable militant qui a notamment fait éclater le scandale des magistrats faussaires et fidèle du hirak estudiantin, est là avec son inévitable écriteau affichant des coupures de presse retraçant son combat. « Je ne les lâcherai pas, le peuple ne reculera pas et cette génération reprendra le flambeau. Les juges jouent une pièce de théâtre avec le régime », dit-il.

Après avoir débattu sur place en petits groupes des sujets de l’actualité politique et du hirak, la procession a pris la direction de la Grande poste au centre-ville, via l’itinéraire habituel : Bab-Azzoun, rue Boumendjel, Ben M’hidi, Amirouche, Didouche-Mourad.

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Tout au long de la manifestation, des portraits de détenus d’opinion ont été brandis. Le plus présent c’est celui de Karim Tabbou, en prison depuis septembre dernier et dont le procès est programmé pour demain, mercredi 4 mars.

Des slogans ont également été entonnés rejetant les institutions actuelles, et plaidant pour un véritable changement et le départ du système, la libération des détenus d’opinion et l’indépendance de la justice.

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