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Constitution : le PAD réitère son rejet de la démarche référendaire du 1er novembre

Les partis du PAD réitèrent leur rejet du projet de révision constitutionnelle, et dénoncent les atteintes aux libertés.

Constitution : le PAD réitère son rejet de la démarche référendaire du 1er novembre
Le PAD dénonce la "persistance des arrestations arbitraires" en Algérie
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Avant même la divulgation de la teneur de la mouture finale du projet de révision constitutionnelle, prévue en principe ce dimanche 6 septembre, les partis du Pacte pour l’alternative démocratique (PAD) réitèrent leur position vis-à-vis du processus référendaire : une démarche qui « ne peut en aucun cas constituer une solution durable à la gravissime crise politique que vit le pays ».

Dans un communiqué sanctionnant une réunion tenue mardi 31 août au siège de l’Union pour le changement et le progrès (UCP) et rendu public ce dimanche, le PAD dit refuser « de s’inscrire dans la double forfaiture d’un référendum sur une constitution imposée, a fortiori le jour anniversaire du glorieux premier Novembre ».

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« C’est là une brutale confiscation de la souveraineté du peuple qui reste déterminé à obtenir le départ du système par un processus constituant souverain à travers une transition démocratique indépendante. C’est aussi une autre usurpation irresponsable d’une date historique chère qui constitue le patrimoine mémoriel et patriotique de tout le peuple », lit-on dans le communiqué.

Au sujet des atteintes aux libertés, les forces du PAD constatent que « les institutions sécuritaires et judiciaires continuent d’être illégalement instrumentalisées pour étouffer le Hirak et interdire les droits et libertés de l’écrasante majorité des citoyennes qui s’opposent à la restauration – par la force et le fait accompli – d’un système politique obsolète ».

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« La persistance des arrestations et de lourdes condamnations d’activistes, de journalistes criminalisent la pensée politique et l’acte de presse (…) sont les meilleures preuves du désarroi du pouvoir et de son incapacité à convaincre les citoyens », estime le PAD.

Les partis du PAD annoncent leur volonté d’organiser « des rencontres publiques autour de la problématique des libertés fondamentales – politiques ou syndicales – comme enjeu majeur de la démocratie et la citoyenneté et comme instruments indispensables à la concrétisation des objectifs démocratiques proclamés par la révolution populaires ».

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« Les priorités sont ailleurs loin des soucis et soubresauts tragicomiques des alternances claniques », lit-on encore dans le communiqué.

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