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Importations de véhicules neufs : l’Algérie exclut les étrangers

L’Algérie a décidé d’exclure les étrangers de l’activité d’importation et de vente de véhicules neufs sur son territoire, et d’autoriser uniquement les nationaux résidents.

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Importations de véhicules neufs : l’Algérie exclut les étrangers
Lynda Hanna
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L’Algérie a décidé d’exclure définitivement les étrangers de l’importation et de la vente de véhicules neufs sur son territoire. Le gouvernement a décidé de fermer la porte aux concessionnaires automobiles à capitaux étrangers, comme Renault Algérie et Peugeot Algérie ou encore le groupe CFAO, qui distribuait plusieurs marques en Algérie comme Citroën.

Si le cahier des charges relatif à l’activité de l’importation des véhicules n’a pas exclu définitivement les étrangers, en disposant que pour ces derniers, « les conditions et les modalités d’exercice de cette activité sont précisées par un texte particulier », le ministre de l’Industrie Ferhat Ait Ali l’a fait.

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 « Il ne peut y avoir aucune possibilité pour une partie étrangère qu’elle commercialise sur le territoire algérien sa propre marque ou celle d’autres opérateurs. Qu’un opérateur étranger soit dans une position d’exportateur vers l’Algérie, c’est acceptable, mais pas en tant qu’importateur et distributeur à l’intérieur du territoire national. Autrement dit, il serait gagnant du lieu de provenance jusqu’au client », a affirmé Ferhat Ait Ali dans un entretien à l’ENTV, diffusé mercredi soir.

Plus précis, il a dit que la présence des concessionnaires automobiles à capitaux étrangers n’était pas dans l’intérêt de l’économie nationale.

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« Nous avons donc considéré que cette façon de faire est une atteinte à la souveraineté nationale et à l’économie nationale », a soutenu Ferhat Ait Ali, allusion aux accusations de surfacturation à l’encontre des concessionnaires étrangers.

Ces derniers achètent et revendent les véhicules en Algérie, et déclarent souvent des bilans déficitaires, alors que l’activité de revente de l’état de véhicules est rentable pour les concessionnaires à capitaux algériens.

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Ce jeudi au Sénat, Ferhat Ait Ali a accusé des parties étrangères, sans les nommer, de faire pression sur l’Algérie pour autoriser les étrangers à reprendre l’activité d’importation de véhicules.

« Cette activité est réservée aux sociétés commerciales dont le capital social est détenu entièrement par les opérateurs nationaux résidents », précise l’article 3 du cahier des charges relatif à l’importation des véhicules. Autrement dit, même les Algériens de la diaspora ne sont pas autorisés à constituer des sociétés d’importation et de ventes de voitures en Algérie.

 

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