Aicha Merabet
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La fresque de Maurice Audin n’est plus visible à la place qui porte son nom, au centre d’Alger, depuis mars dernier. Elle a laissé place à un buste en bronze du résistant algérien.
Ce qui ne semble pas être du goût de l’association Josette et Maurice Audin qui a lancé une pétition pour demander que la fresque « chère au cœur du peuple algérien » soit de nouveau visible.
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Les initiateurs assurent que la famille Audin n’a pas été associée à la mise en place du buste et n’a pas été contactée pour une éventuelle inauguration.
Intitulée « pour le respect de la mémoire du chahid Maurice Audin », la pétition est adressée au maire d’Alger-centre.
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« Pour le respect de la mémoire du chahid Maurice Audin.
Alger, la place et la fresque dédiées au chahid Maurice Audin, un des cœurs battants de la ville.
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Une fresque connue dans toute l’Algérie et à l’étranger.
Une fresque chère au cœur du peuple algérien.
Une fresque symbolisant l’aspiration à l’indépendance.
Elle doit être visible de nouveau.
Le buste de Maurice Audin installé au centre de la place.
L’inauguration fournira l’occasion d’une grande fête populaire à laquelle doit être associée la famille Audin.
Nous demandons à l’ensemble des pouvoirs publics de prendre en considération ces demandes, qui rejoignent celles de la famille », écrit l’association dans un texte expliquant les motifs du lancement de la pétition.
La fresque dédiée à Maurice Audin a été édifiée en 2012 à la place qui porte son nom, sur le mur du tunnel des Facultés. Elle comportait la biographie du Chahid en arabe et en Français. Depuis le début du Hirak populaire en février 2019, la fresque recueillait les post-it des manifestants.
Le 7 mars dernier, le maire d’Alger-centre, Abdelhakim Bettache, avait annoncé l’installation de bustes en bronze à l’effigie des chahids Larbi Ben M’hidi, Maurice Audin et Krim Belkacem, à l’occasion de la fête de la victoire, le 18 mars.
L’installation de ces bustes se veut un hommage à ces « symboles et à leur parcours historique et révolutionnaire, en tant que martyrs, politiciens et dirigeants administratifs », avait indiqué le maire.
