Aicha Merabet
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Elu jeudi à la tête de la Fédération algérienne de football (FAF), Walid Sadi promet de protéger l’équipe nationale et fixe un objectif aux Verts pour la CAN 2023.
Le nouveau patron du football algérien s’engage à protéger l’équipe nationale sans dire contre qui. « L’équipe nationale est une ligne rouge », a-t-il lancé dans un entretien à la Chaîne Une de la Radio algérienne vendredi.
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« Je vais épargner à Belmadi la charge de réfléchir aux aspects liés à la préparation pour qu’il puisse se concentrer sur l’aspect technique », a-t-il dit alors que le sélectionneur national se plaint souvent des problèmes liés à la qualité des pelouses de stades algériens.
Sa dernière réclamation en date remonte à la veille du match contre la Tanzanie le 7 septembre dernier quand il a trouvé le CTN de Sidi Moussa dans un piteux état, ce qui a obligé la FAF a délocalisé le stage des Verts en Tunisie, avant de le relocaliser à Constantine.
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Équipe d’Algérie : Sadi réitère son soutien à Belmadi
Candidat unique à la succession de Djahid Zefizef qui a démissionné de son poste en juillet dernier, Walid Sadi a réitéré son « respect » et sa « considération » à Djamel Belmadi.
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Le président de la FAF a en outre fixé l’objectif à l’équipe nationale pour la CAN 2023 qui aura lieu en janvier prochain en Côte-d’Ivoire. « L’objectif est d’atteindre au moins les demi-finales de la CAN 2023 et je pense que Belmadi partage mon avis », a-t-il dit.
L’équipe d’Algérie, qui a remporté la CAN 2019 en Égypte, a été éliminée au premier tour de la CAN 2021 (jouée en janvier-février 2022). Deux mois après, les Verts ont été éliminés par le Cameroun en barrages du Mondial 2022.
Ces deux échecs ont plongé le football algérien dans une grave crise, avec la démission du président de la FAF Charaf-Eddine Amara en avril 2022, puis de son successeur Djahid Zefizef en juillet 2023.
Très critiqué après ces deux échecs, Djamel Belmadi est resté en poste, et a entamé un vaste chantier de reconstruction de l’équipe nationale, avec la venue de nouveaux joueurs binationaux comme Houssem Aouar, Farès Chaibi, Badreddine Bouanani et Rayan Ait Nouri.
