L’euro à près de 250 dinars algérien sur le marché noir des devises

C’est la flambée sur le marché noir de la devise en Algérie et l’euro se rapproche inexorablement de la barre symbolique des 250 dinars l’unité.

Le précédent record de la monnaie unique européenne face au dinar algérien n’a pas tenu une semaine. Ayant atteint 247 Da mercredi 18 septembre, l’euro est vendu ce mardi 24 septembre à 249 Da au square Port-Saïd, la principale place de vente parallèle des devises à Alger.

A lire aussi : Air Algérie casse les prix avec une nouvelle promotion

Pour 100 euros, il faut débourser 24.900 dinars. Il s’agit d’un record absolu et le seuil psychologique de 250 dinars pour un euro (25 000 dinars pour 100 euros) pourrait être franchi dans quelques jours au rythme actuel de l’évolution du marché.

Le dollars américain est aussi très cher, même s’il n’a pas évolué cette semaine, restant à son niveau de mercredi dernier, à 223,5 dinars.

A lire aussi : Algérie : la galère des importateurs de véhicules

Algérie : l’euro bientôt à 250 dinars sur le marché parallèle 

L’ascension des principales monnaies étrangères sur le marché noir algérien de la devise est fulgurante depuis quelques semaines. L’euro s’est apprécié de près de dix dinars algériens en moins de deux mois. S’il est resté stable pendant le mois d’août, ne gagnant qu’un dinar entre le 30 juillet et le 30 août, de 241 à 242 Da, il est en revanche monté en flèche ces deux dernières semaines, jusqu’à atteindre ce mercredi 24 septembre le taux historique de 249 dinars pour un euro.

A lire aussi : La France s’intéresse à la pomme de terre algérienne 

Le taux de change parallèle est très élevé par rapport au cours officiel de la Banque d’Algérie, resté stable ces derniers mois. Mercredi dernier, l’euro valait 146,82 DZD à la vente et le dollar américain 132,27 dinars.

L’évolution du marché parallèle de la devise en Algérie est imprévisible et obéit à plusieurs facteurs. La flambée de ces deux dernières semaines est expliquée par certains cambistes par la baisse de l’offre avec le départ des expatriés qui ont passé leurs vacances en Algérie, conjuguée à la hausse de la demande à cause de la reprise des importations avec la rentrée.