Merzouk A
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En France, après les Algériens, les membres de la communauté tunisienne sont la nouvelle cible de la droite et de l’extrême droite.
Après avoir publié un rapport sur « l’augmentation » du nombre de visas accordés aux Algériens, à travers une extrapolation manifeste des données, l’Observatoire de l’immigration et de la démographie (OID), a publié une nouvelle note, cette fois-ci sur les Tunisiens.
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Les immigrés tunisiens, nouvelle cible de l’extrême droite en France
Connu pour être proche des milieux conservateurs et de l’extrême droite, cet organisme a retracé l’histoire et la croissance de l’immigration tunisienne en 20 ans, tout en remettant en cause l’intégration, notamment économique, des ressortissants tunisiens.
Dévoilée ce samedi par le Figaro, la note de l’OID, intitulée « l’immigration tunisienne en France, une croissance rapide qui pose question ». Le document indique que l’immigration tunisienne est deux fois plus rapide que celle des immigrés algériens en 20 ans, mais elle « peine à s’accompagner d’une intégration économique pérenne ».
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Outre les difficultés d’intégration des Tunisiens sur le marché du travail, pointées dans la note, l’Observatoire de l’immigration et de la démographie souligne également des obstacles dans la reprise des ressortissants en situation irrégulière par la Tunisie.
Sans avancer des statistiques fiables à ce propos, la note suggère que la France se heurte à la mauvaise coopération de la Tunisie pour qu’elle récupère ses ressortissants en situation illégale sur le sol français et parle même d’une hausse des titres de séjour accordés aux Tunisiens.
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« Le nombre d’immigrés tunisiens a augmenté de 52,6 % entre 2006 et 2023 »
Si « la France a facilité les voies d’intégration régulière avec la Tunisie par le biais d’accords, cette augmentation de titres de séjour devait se faire en contrepartie d’un contrôle sur l’immigration irrégulière. Mais le compte n’y est pas », indique Nicolas Pouvreau-Monti, directeur de l’OID, connu pour ses positions anti-immigration.
L’OID indique que le nombre d’immigrés tunisiens (nés Tunisiens en Tunisie et vivant en France) a augmenté de 52,6 % entre 2006 et 2023.
Il en sort donc avec la conclusion que l’immigration tunisienne a « la plus forte progression parmi les pays du Maghreb (presque deux fois plus rapide que le nombre d’immigrés algériens ».
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