Amine Ait
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Israël a franchi un nouveau cap dans l’horreur en Palestine. Son armée a bombardé un hôpital à Gaza, tuant civils, soignants et journalistes.
Il s’agit d’un énième acte de barbarie perpétré par Israël dans un contexte déjà marqué par l’horreur et la famine.
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Gaza : un hôpital lâchement bombardé par Israël
Le 25 août, l’armée israélienne envoie un premier drone qui explose sur les étages supérieurs d’un hôpital à Khan Younès, le dernier établissement de santé qui opère encore au Sud de la bande de Gaza. Des secouristes se précipitent alors pour porter secours aux éventuels blessés, mais un second drone les vise et les ensevelit.
Une nouvelle hécatombe : au moins 20 morts au total, dont 5 journalistes, sans compter les dizaines de blessés. Parmi les journalistes tués, Hussam al-Masri et Mariam Dagga, collaborateurs de Reuters et de Associated Press. Les deux médias se disent « choqués, attristés et dévastés ».
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La sauvagerie de ce bombardement ferait presque oublier l’horreur de la famine à Gaza. Rien qu’en ce 26 aout 2025, 10 Palestiniens, dont 2 enfants, sont morts de faim, indique le ministère palestinien de la Santé à Gaza. Depuis le 7 octobre 2023, pas moins de 313 Palestiniens, dont 119 enfants, ont péri le ventre vide dans l’enclave.
Sous les bombardements et le blocus, la population palestinienne à Gaza, soit près de 2.000.000 de personnes, est privée des aides humanitaires, bloquées par l’armée israélienne. Un blocage qui a débouché sur une famine, qui fauche notamment les enfants.
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Les enfants de Gaza décimés par la famine
Cette famine a été confirmée officiellement par l’ONU le 22 août dernier. Le Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC), un organisme onusien basé à Rome, a décrété son niveau de détresse alimentaire le plus élevé à Gaza.
Gaza croule sous les bombes et la faim, pendant que le monde se contente de compter les morts. Un silence international assourdissant, que vient cependant interrompre une nouvelle flottille citoyenne composée de plusieurs bateaux qui s’apprêtent à défier le blocus israélien pour atteindre les côtes gazaouies.
Le premier navire de cette nouvelle flottille, composée de plusieurs bateaux en partance de 44 différents pays, devrait lever l’ancre d’Espagne ce 31 août 2025. D’autres bateaux partiront d’autres pays, notamment de Tunisie.
Cette action va être « la plus grande tentative jamais réalisée pour briser le blocus israélien », a annoncé l’activiste suédoise Greta Thunberg sur sa page Instagram.
Nouvelle flottille vers Gaza : des dizaines de navires depuis plusieurs pays
C’est ce que confirme le docteur Hicham El Ghaoui, médecin humanitaire et président de l’association Waves of Freedom Suisse, qui sera sur l’un des navires de cette nouvelle flottille. Il fait savoir, dans un entretien accordé à TV5 Monde ce 26 août, que « la première flottille partira de Barcelone » et qu’elle sera chargée notamment de poudre de lait et de filtres à eau.
En juin dernier, le navire Madleen, avec à son bord notamment l’eurodéputée française Rima Hassan et l’activiste Greta Thunberg, a été intercepté par l’armée israélienne alors au large des côtes gazaouies. Les occupants du bateau ont été interpellés, puis refoulés et renvoyés vers leurs pays d’origine.
Cette nouvelle flottille risque-t-elle de subir le même sort ? « Il y a un risque d’être bloqué ou incarcéré, mais cette fois, on ne parle pas d’un ou de deux bateaux, nous sommes plusieurs douzaines de bateaux à travers le monde et il y aura plus de 160 nationalités à leur bord », indique le médecin humanitaire.
« Ce que nous faisons est légal. Si Israël nous bloque, ça sera un acte de piraterie », estime l’intervenant qui souligne l’engouement des masses populaires et des activistes pour cette action humanitaire, dévoilant qu’il y a eu plus de 35.000 volontaires qui voulaient embarquer à bord.
