
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a mis fin ce jeudi aux fonctions de Nadir Larbaoui à la tête du gouvernement, et a désigné le ministre de l’Industrie, Sifi Ghrieb, comme premier ministre par intérim.
Aussitôt, ce dernier a pris ses fonctions au Palais du Dr Saadane et la passation de consignes avec Nadir Larbaoui a été effectuée. Dans sa déclaration, M. Ghrieb a pris deux engagements. Le premier est de « travailler sans relâche » pour concrétiser le programme présidentiel. Le second est le dialogue avec toutes les parties.
A lire aussi : ALERTE. Passeports diplomatiques : l’Algérie répond à la France
« Je remercie le président de la République de m’avoir accordé sa confiance pour diriger le gouvernement par intérim. Je sais que beaucoup de travail nous attend surtout avec la rentrée sociale. Nous allons travailler sans relâche pour concrétiser le programme du président de la République. Je remercie le premier ministre Nadir Larbaoui pour le travail accompli et je lui souhaite une vie heureuse pour le reste de son parcours », a déclaré Sifi Ghrieb à l’issue de la cérémonie de consignes.
Travail et concertation
Le nouveau premier ministre par intérim s’est engagé à travailler en « concertation avec toutes » les parties pour concrétiser le programme présidentiel et les projets sur le terrain qui vont donner un plus à l’économie nationale ».
A lire aussi : Maroc – Algérie : Rima Hassan accuse Israël de souffler sur les braises
Avec la prise de parole de Sifi Ghrieb, le premier ministre sortant a, lui aussi, remercié et exprimé sa « reconnaissance » le président de la République pour la « confiance qu’il a placée en lui », et a félicité son successeur.
« Je remercie les membres du gouvernement pour leur coopération ainsi qu’à l’ensemble de ses collaborateurs pour le travail accompli, loin des projecteurs », a-t-il déclaré. Pour les projets qu’il a menés, Nadir Larbaoui, il a cité deux : la loi sur l’autoentrepreneur, et la hausse des salaires pour les enseignants et les médecins.
A lire aussi : Défense, pétrole, commerce : les États-Unis misent sur l’Algérie