Amine Ait
1 minutes de lecture
1 minutes de lecture
Un Algérien installé en Belgique, où il tient un magasin de décoration intérieure, est ciblé par des menaces. Il redoute qu’il soit question d’un conflit communautaire.
C’est depuis jeudi dernier que le gérant du magasin Dar Houari, sis à Schaerbeek, une des communes de Bruxelles, en Belgique, reçoit des menaces le visant lui, sa famille et son magasin, via des appels téléphoniques et des avertissements sur sa messagerie.
A lire aussi : OQTF confirmée pour une famille algérienne installée en France depuis 2018
Installé dans la rue du Pavillon depuis plus d’un an, cet Algérien a fini par déposer plainte contre X. Il assure que les menaces proférées à son encontre sont préoccupantes et qu’il s’inquiète pour sa sécurité et celle de sa famille.
Les appels reçus par cet Algérien proviennent d’un numéro canadien. On lui laisse également des messages inquiétants sur WattsApp. « Ils m’ont appelé au téléphone et m’ont insulté. Après, ils ont commencé à me menacer », a-t-il confié au média belge Sud Info.
A lire aussi : Consulats d’Algérie : avis important aux jeunes de la diaspora
« Fais gaffe à ta boutique »
Les auteurs des menaces évoquent tantôt la possibilité de mettre le feu au magasin de cet Algérien et tantôt de s’en prendre à sa famille en Algérie. On peut notamment lire : « Fais gaffe à ta boutique. Parfois certains incendies peuvent être accidentels » ou encore « Ta famille en Algérie, appelle-les tout de suite pour savoir s’ils vont bien. Un accident de la route peut arriver subitement ».
Mais d’où proviennent ces menaces ? Cet Algérien voit mal qui pourrait lui en vouloir, mais indique qu’il a pu déceler un accent marocain lors des appels. Il redoute donc qu’il soit ciblé en raison de ses origines algériennes.
A lire aussi : Crise France-Algérie et titres de séjour : « pourquoi prend-on les gens en otage ? »
Le gérant de ce magasin de décoration redoute de se retrouver au centre de « problèmes entre communautés », lui, l’Algérien dont « 95 % de sa clientèle est marocaine ». Il assure d’ailleurs que « ce sont de bonnes personnes ».
Autre scénario, il se peut que toute cette histoire soit le fruit de simples jalousies dans le quartier, songe le gérant de Dar Houari.
