Amine Ait
2 minutes de lecture
2 minutes de lecture
Lors de sa rencontre avec le consul général d’Algérie à Montréal, fin septembre dernier, le député des Algériens de France, Abdelouahab Yagoubi, s’est enquis des préoccupations et des aspirations des membres de la communauté algérienne au Canada.
C’est dans un post publié sur sa page Facebook que le parlementaire a dévoilé qu’il a profité de sa « visite de courtoisie » pour échanger avec le consul d’Algérie à Montréal, Mohamed Zergot, à propos des « principales préoccupations de la communauté algérienne résidant au Canada ».
A lire aussi : OQTF confirmée pour une famille algérienne installée en France depuis 2018
Éloignement géographique
Le parlementaire a notamment évoqué les « vastes distances qui séparent les villes canadiennes », ce qui constitue un véritable « défi » pour les Algériens du Canada lorsqu’ils tentent d’accéder aux services consulaires.
La solution, propose Yagoubi, réside d’abord dans le renforcement et l’élargissement du « dispositif des permanences consulaires itinérantes ». Il est d’ailleurs à rappeler que le consulat d’Algérie à Montréal prévoit d’assurer une permanence, le 19 octobre prochain, en faveur des Algériens établis dans les provinces atlantiques (Nouveau-Brunswick, Nouvelle-Écosse, Île-du-Prince-Édouard et Terre-Neuve-et-Labrador).
A lire aussi : Consulats d’Algérie : avis important aux jeunes de la diaspora
Le député appelle aussi à « généraliser l’utilisation des services postaux et électroniques » afin de rapprocher davantage l’administration du citoyen, mais aussi à ouvrir des accès dématérialisés et sécurisés aux différents services publics et financiers pour les Algériens de l’étranger, notamment ceux du Canada.
Renouvellement des passeports : un casse-tête
Le parlementaire a cependant souligné que parmi les préoccupations « les plus urgentes » des Algériens du Canada, figure la question liée au renouvellement des passeports qui pénalise à la fois les consulats, qui croulent sous les demandes, ainsi que les citoyens, qui galèrent pour établir ce document de voyage essentiel, notamment pour se rendre en Algérie.
A lire aussi : Crise France-Algérie et titres de séjour : « pourquoi prend-on les gens en otage ? »
Pour venir à bout de cette problématique qui refait surface chaque année, notamment au moment des vacances d’été, le député appelle les autorités compétentes en Algérie à permettre aux Algériens de l’étranger de rentrer au pays sur simple présentation de leurs cartes d’identité nationales biométriques.
« À ce titre, je renouvelle mon appel explicite à permettre à tout Algérien titulaire d’une carte nationale d’identité biométrique valide de rentrer au pays sans obligation de détenir un passeport algérien, notamment pour ceux disposant d’un passeport biométrique étranger », note le parlementaire.
Il explique que le passeport et la carte d’identité nationale contiennent « les mêmes données biométriques », ce qui suffit, d’un point de vue sécuritaire et technique, d’authentifier l’identité du porteur. Le député rappelle pour finir que « la citoyenneté, dans son essence, est un droit inaliénable, qui ne peut être conditionné ni limité dans le temps ».
