Soutien aux producteurs algériens : Tebboune avertit les responsables défaillants

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a lancé jeudi un avertissement clair aux responsables qui ne respectent pas leurs engagements avec les producteurs algériens.

« Je le dis devant le Premier ministre (Sifi Ghrieb, NDR), ceux qui ne respecteront pas leurs engagements avec les producteurs, nous serons intransigeants avec eux », a mis en garde le président Tebboune, devant les patrons algériens réunis au CIC à l’occasion d’une rencontre avec les opérateurs économiques pour conforter le succès de la 4ᵉ édition de la Foire commerciale interafricaine (IATF 2025) que l’Algérie a accueilli du 4 au 10 septembre dernier.

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« Celui qui a besoin du foncier, il peut le prendre et sans aucune faveur. L’économie nationale l’exige », a-t-il dit.

Durant cet évènement économique, l’Algérie a décroché 11,4 milliards de dollars de contrats au profit de l’Algérie, outre des contrats et 11,6 milliards d’ « intentions contractuelles », selon les chiffres fournis le 13 septembre dernier par le ministre des Affaires étrangères Ahmed Attaf.

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L’industrie algérienne a été « anéantie »

Pour concrétiser ces contrats les plus importants jamais décrochés par l’Algérie en dehors des hydrocarbures, une commission de suivi des résultats de l’IATF a été créée et placée sous la tutelle du ministère du Commerce extérieur, mais le président Tebboune a annoncé son prochain rattachement aux services du Premier ministre Sifi Ghrieb.

Le chef de l’État a insisté sur l’impératif de « suivre nos engagements quant à la concrétisation des contrats signés, et nous ne transigerons pas avec ceux qui ne les respecteront pas ».

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« Le temps est venu de concrétiser vos engagements avec nos partenaires africains », a-t-il lancé, en réitérant son engagement à « porter à 13 % la contribution de l’industrie au Produit intérieur brut (PIB), alors qu’elle était de 3 % en 2019 et de 18 % en 1972 ». « La production nationale avait été anéantie » dans le passé, a-t-il déploré.

Le président de la République a réitéré également son engagement de porter le PIB de l’Algérie à 400 milliards de dollars en 2027.