Rafik Tadjer
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L’Algérie a clôturé les éliminatoires du Mondial 2026 par une victoire dans la douleur (2-1) face à l’Ouganda, dans un match joué ce mardi 14 octobre au stade Hocine Ait Ahmed de Tizi-Ouzou.
Tout y était pour faire la fête, la qualification acquise il y a cinq jours à Oran face à la Somalie (3-0), un beau stade et un public des grands jours. Et même la victoire au bout du suspense.
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Mais il a manqué ce que le public algérien attend depuis plusieurs rencontres : du beau jeu et un visage rassurant en prévision de la CAN 2025 au Maroc et du mondial nord-américain.
Que faut-il retenir ?
Que faut-il retenir de cette dernière rencontre officielle des Verts avant la CAN ? Pas grand-chose, sinon la victoire, le nouveau doublé de l’attaquant de Wolfsburg Mohamed Amoura et la belle ambiance créée par le public de Tizi-Ouzou, égal à lui-même. Un motif d’espoir aussi : les jeunes remplaçants ont fait bouger les choses en fin de match.
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Le sélectionneur Vladimir Petkovic a voulu tester de nouvelles têtes, sans toutefois prendre trop de risques, bien que le match soit sans enjeu pour l’Algérie.
Il a titularisé les tout nouveaux Luca Zidane et Rafik Belghali, ainsi que les jeunes Jaouen Hadjam, Ibrahim Maza et Adem Zorgane, tout en gardant l’ossature de l’équipe, avec Aissa Mandi, Ramy Bensebaini, Hicham Boudaoui, Riyad Mahrez, Mohamed Amoura et Amine Gouiri.
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Mehdi Dorval, Anis Hadj Moussa, Samir Chergui, Fares Chaibi et Ilan Kebbal ont fait leur entrée en cours de jeu. Les Verts ont été surpris d’entrée par les Ougandais qui ont marqué dès la 6e minute par Mukwala qui a exploité une balle perdue par Boudaoui au milieu du terrain.
Les Verts ne rassurent pas avant la CAN
Les Algériens ont ensuite dominé les débats, mais avec un jeu qui ne leur ressemble pas. En manque de cohésion et d’automatismes, ils ont abusé de longues passes vers Amoura ou Mahrez sur les flancs, sans efficacité ni danger, si l’on excepte une reprise de volée à bout portant de Mohamed Amine Amoura déviée par le gardien ougandais à la 16e minute.
L’équipe d’Algérie a manqué de construction à partir du milieu et les visiteurs ont même failli surprendre de nouveau la défense algérienne, avant la mi-temps.
Tout au long de la seconde période, les joueurs ont souffert pour déverrouiller le dispositif défensif ougandais.
Le public, au stade où devant l’écran, a aussi souffert. Les jeunes incorporés par Petkovic, notamment Hadj Moussa et Dorval, ont apporté de la vivacité au jeu des Verts.
Le premier nommé sera à l’origine de l’égalisation à 10 minutes de la fin en passant à Bensebaini qui se fait faucher dans la surface. La sentence est exécutée et transformée par Amoura. Celui-ci va délivrer tout le stade huit minutes après le temps réglementaire en transformant un autre penalty, sifflé cette fois après une faute sur Gouiri.
L’équipe d’Algérie a gagné dans la douleur mais ne convainc toujours pas à deux mois de la CAN au Maroc où les adversaires seront d’un autre calibre. Vladimir Petkovic a du pain sur la planche pour tenter de métamorphoser le groupe en quelques semaines. L’espoir repose peut-être sur les jeunes qui ont montré de belles choses en toute fin de match face à l’Ouganda.
