
Quatre Casques bleus de l’ONU et un militaire malien ont été tués vendredi dans deux attaques au Mali, qui ont également fait une vingtaine de blessés, ont annoncé la Mission des Nations unies (Minusma) et l’armée malienne.
La première attaque, dans la matinée dans la région de Ménaka, dans le nord-est du pays, a entraîné la mort de trois Casques bleus et d’un militaire malien. Seize autres Casques bleus et un employé civil de la Minusma ont également été blessés, selon un communiqué de l’ONU en début de soirée.
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L’armée malienne, qui a eu un tué et un blessé, a précisé que cette attaque avait visé une patrouille conjointe de Casques bleus et de militaires maliens « dans le secteur d’Indelimane ».
Plusieurs assaillants ont également été tués, et d’autres blessés, selon l’ONU. La Minusma ne fournit pas la nationalité des Casques bleus touchés, mais les contingents déployés dans cette région sont nigériens et togolais.
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La seconde attaque, contre un convoi de la Minusma à la mi-journée au nord de Douentza (centre), a coûté la vie à un Casque bleu et trois autres ont été grièvement blessés, selon la Mission de l’ONU.
Les Casques bleus ont ensuite « engagé une poursuite » contre les auteurs de cette attaque, qualifiée de « complexe » car « incluant l’usage d’engins explosifs et de lance-roquettes », selon la même source.
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Trois militaires du contingent tchadien de l’ONU ont été tués le 26 octobre dans le nord du Mali par l’explosion d’un engin improvisé, qui a également fait deux blessés, dont un a succombé le 19 novembre.