Chabi Ouardia
1 minutes de lecture
1 minutes de lecture
Le PDG du groupe public Imetal Abdelhakim Maouche a accordé d’importantes hausses des salaires aux travailleurs des filiales du groupe public sans l’accord du ministre de l’Industrie et des Mines Youcef Yousfi, a-t-on appris ce jeudi de source proche du département de l’industrie.
Ces hausses ont été décidées d’un commun accord entre le groupe public et la FNTMMEE (Fédération des travailleurs de la métallurgie, mécanique, électricité et électronique), affiliée à l’UGTA, qui ont signé un avenant à la convention collective de branche datant de 2006.
A lire aussi : Air Algérie casse les prix avec une nouvelle promotion
Cet avenant, dont nous détenons une copie, revoit la hausse les indemnités de nuisance, de panier, de transport, de frais de mission, de salaire unique, d’expérience professionnelle et de frais de fonction ou de sujétion. Ces hausses sont entrées en vigueur le 1er mai dernier ont été accordées « sans l’accord de la tutelle et du conseil d’administration du groupe », déplore notre source. « Nous sommes dans une situation économique difficile et des instructions ont été données pour éviter d’augmenter les salaires », explique notre source.
Le 13 mai dernier, lors d’une visite au complexe sidérurgique d’El Hadjar, qui fait partie du groupe Imetal, le ministre de l’Industrie et des Mines Youcef Yousfi avait délivré un message de fermeté aux travailleurs. « Les salaires font partie des coûts. Je veux que les coûts se réduisent parce qu’aujourd’hui le complexe d’El Hadjar n’est pas seul sur le terrain. Les algériens sont fiers de ce complexe, mais il n’est pas seul sur le marché », avait déclaré Yousfi.
A lire aussi : Algérie : la galère des importateurs de véhicules
Le groupe Imetal, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 75 milliards de dinars en 2016, emploie 25 510 personnes.
A lire aussi : La France s’intéresse à la pomme de terre algérienne
