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Les sanctions américaines contre l’Iran font monter le pétrole

Les cours du pétrole ont terminé en hausse mardi après l'entrée en vigueur d'une première vague de sanctions américaines contre l'Iran, à quelques mois de mesures visant directement les exportations…

Les sanctions américaines contre l’Iran font monter le pétrole
Chabi Ouardia
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Les cours du pétrole ont terminé en hausse mardi après l’entrée en vigueur d’une première vague de sanctions américaines contre l’Iran, à quelques mois de mesures visant directement les exportations pétrolières de Téhéran et pouvant perturber l’offre de brut sur le marché mondial.

A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre a gagné 90 cents sur l’Intercontinental Exchange (ICE) pour terminer à 74,65 dollars.

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Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » (WTI) pour le contrat de septembre a pris 16 cents pour clôturer à 69,17 dollars.

Une salve de sanctions américaines contre l’Iran a été mise en oeuvre mardi, le président iranien Hassan Rohani criant à la « guerre psychologique » et écartant toute négociation sur un nouvel accord nucléaire réclamé par les Etats-Unis.

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« Quiconque faisant des affaires avec l’Iran ne fera PAS d’affaires avec les Etats-Unis. Je demande la PAIX MONDIALE, rien de moins », a pour sa part lancé le président américain.

Si l’or noir n’est pas directement visé par cette première vague de mesures, « la réalité de futures sanctions sur les produits pétroliers fait son chemin dans les esprits », a commenté Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB.

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Le secteur pétrolier du troisième plus grand producteur de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) sera visé à partir de novembre.

Les Etats-Unis menacent de sanctionner quiconque importera du pétrole iranien à partir de cette date, mais les analystes sont divisés quant aux pays qui braveront Washington.

« L’Inde, la Chine, et des pays d’Europe s’opposent aux sanctions américaines, ils pourraient continuer d’acheter à l’Iran », a estimé Fiona Cincotta, analyste chez City Index.

Les entreprises privées feront un « choix facile, en privilégiant les Etats-Unis plutôt que l’Iran », a pour sa part mis en avant Bjarne Schieldrop, qui juge que « le choix est d’autant plus facile que l’Arabie saoudite et la Russie ont augmenté leur production ».

Les autorités américaines ont par ailleurs dans un rapport mensuel légèrement révisé à la baisse leur estimation de production de pétrole aux Etats-Unis pour l’ensemble de l’année, à 10,7 millions de barils par jours (mbj), contre 10,8 mbj le mois dernier. Elles ont aussi abaissé leur prévision pour 2019 à 11,7 mbj (contre 11,8 mbj auparavant).

Ces chiffres restent toutefois bien supérieurs au record actuel de production établi en 1970, qui s’élève à 9,6 mbj.

Les marchés prendront connaissance mercredi des chiffres hebdomadaires de l’Agence américaine d’information sur l’Energie (EIA) sur le niveau des stocks de produits pétroliers aux Etats-Unis.

Les analystes tablent sur une baisse de 3 millions de barils des stocks de brut, de 2 millions de barils des stocks d’essence, et sur une hausse d’un million de barils des stocks d’autres produits distillés (fioul de chauffage et diesel), selon la médiane d’un consensus compilé par l’agence Bloomberg.

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