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À Washington, Ali Haddad vante la liberté d’investir en Algérie

À Washington, Ali Haddad vante la liberté d’investir en Algérie

Le secteur privé en Algérie devient un maillon déterminant dans le processus de diversification de l’économie, a indiqué à Washington le président du FCE, Ali Haddad, rapporte l’agence officielle.

S’exprimant lors d’un forum économique organisé par le Think Tank américain center for Transatlantic relations, affilié à Johns Hopkins University, le patron des patrons a indiqué que le secteur privé algérien était un « acteur incontournable de la diversification de l’économie ».

Actuellement, près de 99% des PME algériennes sont privées et 85% de la valeur ajoutée du pays hors hydrocarbures est créée par le secteur privé, a souligné Ali Haddad au cours d’une session de ce forum consacrée au rôle du secteur privé dans la diversification des économies.

Le secteur privé prévoit d’investir 2,5 milliards de dollars sur cinq ans pour réaliser des fermes solaires photovoltaïques de deux (2) GW, a-t-il indiqué pour souligner l’implication des entreprises algériennes dans l’effort de développement du pays.

L’économie numérique et l’économie verte en Algérie sont presque totalement portées par de jeunes entrepreneurs issus du secteur privé qui réalise également une bonne partie des programmes gouvernementaux d’infrastructures en tout genre, a noté le président du FCE.

L’industrie automobile se développe rapidement en Algérie, encore une fois grâce aux projets d’investissements initiés par les entreprises privées en partenariat avec des constructeurs étrangers.

Ces dernières années, les enquêtes sur l’emploi et le chômage ont démontré que les deux tiers des emplois sont créés par le secteur privé qui contribue, par ailleurs, à la création de filières industrielles nouvelles, a-t-il enchaîné.

Au cours de son intervention, M. Haddad a aussi évoqué la préservation des intérêts de l’entreprise en Algérie en la plaçant au cœur des politiques publiques et en encourageant l’initiative privée et la liberté d’investir et de commercer.

« Ces principes fondamentaux sont aujourd’hui la norme en Algérie, à l’instar des économies développées », a-t-il assuré, en rappelant le dialogue initié par le gouvernement avec les différents partenaires sociaux, dont le FCE, pour tracer une stratégie globale pour l’émergence de l’économie du pays.

« Le gouvernement agit pour créer le meilleur environnement économique possible », a-t-il ajouté, mettant en exergue les réformes engagées pour soutenir et stimuler l’entrepreneuriat et permettre l’investissement et la sécurisation de l’emploi et du pouvoir d’achat.

Ce dialogue public-privé a également permis d’améliorer le climat des affaires en Algérie, constate M. Haddad.

Le président du FCE a saisi cette occasion pour lancer un appel à la communauté d’affaires internationale à venir investir en Algérie.

« L’Algérie est la porte de l’Afrique », a affirmé M. Haddad, soulignant les atouts du pays en termes de ressources humaines et d’infrastructures à l’instar de la route transsaharienne Alger- Lagos qui ouvre de nouvelles perspectives pour le développement des échanges commerciaux entre les pays de la région.

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