
Le Mondial 2026 se rapproche pour l’équipe d’Algérie de football, mais le niveau montré ce lundi 8 septembre face à la Guinée (0-0) ne rassure pas. Les lacunes constatées jeudi dernier devant le Botswana au stade de Tizi-Ouzou sont toujours là.
Les Verts ont affronté le Syli national de Guinée ce lundi 8 septembre à Casablanca (Maroc) dans le cadre de la huitième journée du groupe G des qualifications pour le mondial 2026.
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Un nul décevant
Les joueurs, par leur comportement sur le terrain et le sélectionneur Vladimir Petković, par son coaching, ont donné l’impression d’être venus au Maroc pour ne pas perdre devant la Guinée qui les a surpris en juin 2024 à Alger (1-2).
Non pas qu’ils aient eu peur de cette équipe guinéenne, mais parce que le nul suffit pour rester dans les meilleures dispositions en vue de la qualification. Le match s’est soldé par un nul vierge (0-0).
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Sur le plan comptable, ce n’est pas un mauvais résultat. Au classement, l’Algérie est leader avec 19 points et compte désormais quatre longueurs d’avance sur les deux poursuivants, le Mozambique et l’Ouganda, vainqueurs ce lundi respectivement du Botswana (2-0) et de la Somalie (2-0 également).
Lors des deux matchs qui leur restent face à l’Ouganda à domicile et à la Somalie en déplacement, les Guerriers du désert devront seulement en gagner un pour aller en Amérique quoi qu’il arrive. Autant dire que leur mission est plus que facile.
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Les lacunes sont toujours là
Sur le plan du jeu, par contre, ce qu’ont montré les coéquipiers de Riyad Mahrez sur le terrain du stade de Casablanca n’est pas rassurant.
Leur prestation renforce même le scepticisme du public algérien pour la CAN 2025 au Maroc à la fin de l’année. Avec de telles lacunes chez le gardien Guendouz, en défense où il a manqué certes les pièces maîtresses (Bensebaïni et Aït Nouri) et au milieu avec un Ramiz Zerrouki qui a la mauvaise habitude de donner des ballons délicats aux adversaires, il est presque impensable de surclasser le Maroc, l’Égypte ou le Sénégal lors du prochain tournoi africain.
Manque d’ambition
L’attaque aussi a péché par un manque criant de cohésion et d’efficacité. Mis à part quelques actions ratées par Mohammed Amoura par égoïsme (15’) ou par précipitation (50’) et le rentrant Gouiri (84), le compartiment avant des Verts n’a pas montré grand-chose.
Derrière, la défense fiévreuse a failli encaisser à plusieurs reprises, comme à la 54’ lorsque Youcef Atal a sauvé miraculeusement son équipe de la tête sur la ligne.
Face au Botswana jeudi dernier, les vétérans Youcef Belaïli et Baghdad Bounedjah ont permis à l’équipe de marquer en fin de match. Cette fois, Petković, peut-être contenté du nul, n’a pas fait appel au premier. Le second est suspendu pour cumul de cartons.
Il a fait rentrer le jeune Hadj Moussa, Gouiri, Bentaleb et Aouar, sans véritable incidence sur le jeu et le cours du match. Le sélectionneur est appelé à trouver des solutions, et vite. Au Maroc, les adversaires seront d’un autre niveau.