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Affaire Doualemn : Bruno Retailleau relance l’expulsion de l’influenceur algérien

Affaire Doualemn : Bruno Retailleau relance l’expulsion de l’influenceur algérien

Source : Facebook Bruno Retailleau
Bruno Retailleau

L’influenceur algérien Doualemn, qui était détenu depuis le mois de mars dernier au centre de rétention administrative (CRA) du Mesnil-Amelot, a été libéré. Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, est revenu à la charge concernant son expulsion vers l’Algérie.

Expulsé vers l’Algérie puis renvoyé en France le jour même en janvier dernier, Boualem Naman dit Doualemn avait été également condamné à cinq mois de prison avec sursis, puis retenu en CRA depuis mars.

Son renvoi par les autorités algériennes avait, rappelons-le, envenimé les relations entre la France et l’Algérie, qui étaient déjà assez tendues. Au bout des trois mois de rétention en CRA, il a fini par être libéré mardi 17 juin, la durée légale maximum de sa rétention étant arrivée à terme.

Retailleau veut étendre la durée de rétention en CRA de 90 à 210 jours

Au bout de cette période, tout étranger retenu dans un centre de rétention administrative doit être, soit expulsé, soit libéré. Et faute d’un accord sur l’expulsion de cet influenceur vers l’Algérie, Doualemn est sorti libre du centre du Mesnil-Amelot.

Intervenant ce jeudi 19 juin depuis la gare du Nord de Paris, lors d’une sortie dédiée à la lutte contre l’immigration illégale, le ministre français de l’Intérieur, Bruno Retailleau, s’est exprimé à propos de l’affaire Doualemn.

D’emblée, il a expliqué que l’influenceur a été libéré après avoir épuisé la période légale de détention dans le centre de rétention administrative, qui est de 90 jours. Mais il a fait savoir qu’il va bientôt soumettre une proposition pour étendre cette durée.

« Je vais bientôt soutenir pour le gouvernement à l’Assemblée nationale une proposition pour étendre la durée de rétention en CRA pour les individus les plus dangereux de 90 jours à 210 jours », a déclaré Retailleau.

« Nous allons le représenter (Doualemn) aux autorités algériennes »

Pour le cas de l’influenceur Doualemn, le locataire de Place Beauvau indique « qu’il n’y a pas trente-six solutions : il y a la rétention en CRA et désormais, il y a l’assignation à résidence, où il sera surveillé ».

De plus, Retailleau affirme qu’il compte reprendre une nouvelle tentative d’expulsion vers l’Algérie de ce ressortissant. « Je le regrette, mais nous allons le représenter aux autorités algériennes. La responsabilité, c’est celle des autorités algériennes », a-t-il dit devant les journalistes.

Pour cette nouvelle tentative d’expulsion de Boualem Naman vers l’Algérie, Retailleau cite à nouveau « un accord signé par la France et l’Algérie. Au terme de cet accord, lorsqu’un individu est identifié comme un national, le droit, c’est de le reprendre, que ce soit du côté français ou algérien », a encore ajouté l’intervenant.

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