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Affaire Nezzar aux États-Unis : ce que prévoit la loi américaine en cas de mensonge

Affaire Nezzar aux États-Unis : ce que prévoit la loi américaine en cas de mensonge

Farouk Batiche / NEWPRESS

Les Nezzar, père et enfants, propriétaires de Smart Link Communication (SLC) sont actuellement poursuivis en justice aux États-Unis par l’entreprise Wizara LLC (ex-Chass) qui leur réclame plus de huit millions de dollars en factures impayées. Mardi 20 juin, l’entreprise SLC a répondu via le cabinet d’avocats américain Hughes Hubbard & Reed en niant les accusations avant d’accuser, de son côté, le plaignant de « faux et usage de faux ». La défense des Nezzar conteste l’authenticité des documents présentés par Wizara LLC dans le cadre de cette plainte.

Qui dit la vérité dans ce dossier ? Est-ce que le patron de Wizara LLC a été lésé, comme il l’affirme dans sa plainte ? Où est-ce que les Nezzar sont véritablement victimes de faux et usage de faux, comme ils prétendent ? Les documents présentés sont-ils des faux ? C’est la Cour de justice du district nord de New York qui se prononcera sur la question.

Mais une chose est sûre : une des deux parties a menti à la justice américaine. Ce qui constitue un élément grave aux États-Unis, selon Me Christopher Mesnooh, avocat aux barreaux de New York et de Paris, interrogé par Le Figaro. Selon lui, l’auteur d’un parjure outre-Atlantique s’expose à une peine pouvant aller jusqu’à sept ans de prison.

« Si vous faites une erreur, les Américains s’attendent à ce que vous l’assumiez et que vous demandiez pardon. Ne pas assumer son erreur signifie au contraire une extension du mensonge », explique l’avocat qui remarque que le « mea culpa public est quasiment monnaie courante aux États-Unis ».

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