
Dans le contexte de la crise entre Alger et Paris, des polémiques ont éclaté ces derniers mois à propos de l’aide au développement que la France débloquerait chaque année au profit de l’Algérie. Le directeur de l’instance directement concernée, l’Agence française de développement (AFD), vient de mettre fin au débat d’une manière qui ne souffre aucune ambiguïté.
Rémy Rioux, directeur général de l’AFD, était l’invité du plateau de Public Sénat. En quelques mots, le responsable a démenti le versement de toute aide à l’Algérie, confirmant ce qu’avait précédemment indiqué l’ambassade de France à Alger, à savoir que ce qui est débloqué pour l’Algérie est en fait des bourses en faveur des étudiants algériens dans l’Hexagone.
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Aide française à l’Algérie : l’AFD remet les choses à leur endroit
Ce qui est présenté comme de l’aide publique au développement en Algérie, “ce n’est pas de l’AFD, c’est en fait une bourse des étudiants algériens en France, exclusivement”, a clairement dit Rémy Rioux, jeudi 10 juillet.
Plus explicite encore, il assure que son organisme “n’a pas d’activité en Algérie”. “On ne fait pas de financement en Algérie. Je crois qu’on est sur quelques dizaines de milliers d’euros. Encore une fois, l’Algérie ne s’endette pas et ne prend pas d’argent venant de l’Agence française du développement”, insiste-t-il.
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En février dernier, l’ambassade de France en Algérie avait précisé que la majorité des fonds alloués à l’Algérie au titre de l’aide au développement étaient destinés au ministère de l’Éducation français pour prendre en charge les bourses des étudiants algériens en France.
Aide publique au développement en Algérie : « Ce qu’on déclare à l’OCDE comme aide publique au développement ce sont des bourses pour les étudiants algériens en France. En réalité @AFD_France n’a pas d’activité en Algérie. » @RiouxRemy #BonjourChezVous pic.twitter.com/CYiLDP4ucW
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— Public Sénat (@publicsenat) July 10, 2025