Politique

Le FFS dénonce « un coup de force contre la volonté populaire »

Le FFS a dénoncé, ce mardi 26 mars, une « une grave atteinte à la dignité du citoyen », après l’appel du général Ahmed Gaid Salah à l’application de l’Article 102 de la Constitution pour destituer le président Bouteflika.

« C’est encore un coup de force contre la volonté populaire, sur la légitimité des revendications du peuple, à savoir le départ du système et de ses hommes, et pas seulement le chef de l’état », affirme le parti.

« L’institution militaire ne s’est pas retirer du politique, elle s’ingère encore une fois dans le processus constitutionnel, et ne répond pas aux revendications du peuple algérien qui demande le changement du système et non un changement dans le système », écrit le FFS dans un communiqué signé par son premier secrétaire.

« Ce changement radical ne peut se faire en maintenant les instruments et les hommes qui incarnent le système », poursuit le FFS qui rappelle ses principales revendications notamment l’élection d’une assemblée constituante.

« Décevoir le peuple c’est provoquer des incertitudes très grave, c’est provoquer le chaos programmé pour l’Algérie », conclut le FFS.

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